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BRUXELLES - Bibliothèque des Riches-Claires BRUXELLES 840-6 SAR L 1 oui 02251149898
LIEGE - Centre de ressources B3 (anciennement Chiroux) LIEGE 840 SARRAZIN 1 oui 2100000267881
LOBBES - Réserve centrale (Lobbes) LOBBES R2 - 8-6 1 oui 65400100091629
QUAREGNON - Bibliothèque communale Ulysse Cordier QUAREGNON 82-1 SARRA L 1 oui 31071
MOUSCRON - Bibliothèque communale de Mouscron MOUSCRON OUG 840-6 SAR L 1 oui 100984
ECAUSSINNES - Bibliothèque communale d' Ecaussinnes ECAUSSINNES 82-6 SAR1 2 oui 2522
WAREMME - Bibliothèque libre de Waremme x 8B6 SARRAL 1 oui 4300B2033396
RIXENSART - Bibliothèque publique François de Troyer RIXENSART PA - 8-1 1 oui 13300100139719
JETTE - Biblio Jette JETTE RL 4192 1 oui 0102001333696
BERTRIX- Bibliothèque publique de Bertrix BERTRIX 8-6 SARR 1 oui 9370000187604

Cousine toute fraîche de Villon et Marot, Albertine du fond des âges rimant à cloche-pied, riant la larme à l'oeil, de son amour tout neuf, de ses prisons trop hautes, de sa jeunesse, est en deuil. Un deuil arlequin, un deuil de mi-carême, un peu masqué, un peu gavroche, un peu fêtard, - un deuil qui pour sauter plus leste le ruisseau trousse un peu haut son jupon noir : mais quoi, l'heure est grave quand même, et n'en finit pas de le rester, puisque c'est la vie qui s'écoule, au goutte à goutte, et s'en va vite, laissant quoi? laissant tes grandes prisons muettes, qui continuent, Albertine, sans toi, et ton amour inconsolé, et, pour nous, le chant de ta peine, le son unique de ta voix. Tu es le page et la princesse, le trouvère mince à la viole d'amour, et la dame captive à la plus haute tour, au hennin bleu dont le voile, très haut, très loin, mime un signal mal compris : signal de délivrance, ou éternel adieu? Ses lettres sont aussi poèmes, parce que sa plume d'or change en poème n'importe quoi. Ou plutôt, parce qu'il n'y a pas, dans sa vie, la moindre place pour le « n'importe quoi ». Qu'elle écrive deux mots, et elle se livre toute, douce et fondante à la tendresse, dure et sans merci pour son ennemi numéro un : la bêtise. Alors, la flûte mélancolique au pied de la muraille d'ennui laisse la place à la fanfare, et combien guerrière, et de quels oriflammes précédée dans la plaine claire du combat... C'est à ce combat qu'elle est morte. Et le doux-amer coeur-à-coeur de la lire aujourd'hui nous stimule à relever sa lance si nous ne savons pas reprendre la rare musique de ses mots enchantés. Source : Le Livre de Poche, LGF

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