Localiser une bibliothèque |
Bibliothèque | Commune | Cote | Qté | Réservable | Lien vers le catalogue source |
---|---|---|---|---|---|
LIEGE - Centre de ressources B3 (anciennement Chiroux) | LIEGE | 840 HADDAD | 1 | oui | 2100002505788 |
VERVIERS - Bibliothèque de Verviers | VERVIERS | M_PF HADD | 1 | oui | 7000000016396 |
HOUDENG - GOEGNIES - Bibliothèque Centrale du Hainaut - Bibliobus - Prêt inter-bbiliothèques | HOUDENG - GOEGNIES | 8 HAD 04.01 | 1 | oui | 510280732 |
ATH - Bibliothèque Communale Jean de la Fontaine | ATH | RA Réserve Adulte | 1 | oui | 140842 |
Une auberge sujette à d'étranges activités sur la baie de Black Hill : tout débute comme dans le roman de R.L. Stevenson. Hubert Haddad, dont on connaît les pouvoirs d'évocation, relance de façon inédite l'aventure de l'Ile au trésor. Après avoir fait connaissance avec la mer et quelques bois d'épave, on découvre William Bostry, cinéaste de renom, qui tourne une adaptation du célèbre roman avec la réplique exacte du trois-mâts l'Hispaniola, quelques comédiens de Londres et tout un équipage de figurants embauchés parmi les marins de radoub des cabarets de Bristol. Hubert Haddad s'empare ainsi d'une émotion d'adolescent pour créer à son tour la plus palpitante des fictions. Et l'aventure commence, l'effroi et le prodige, avec le jeune Rhys Landor, le Contre-amiral de la Pêche-aux-clous, Poing-clos, le professeur Pingleman, ou le lieutenant Memory... Un des secrets de cette hallucinante aventure marine, qu'on lit d'une seule haleine, est de nous réserver de remarquables incursions du côté de la fable et du mythe.
Encore un chef-d'oeuvre de cet écrivain génial (mon préféré) capable de toutes les métamorphoses. L'art et la littérature sont une anti-fatalité, un monde qui ouvre et donne naissance à un autre monde. possible. Jouant sur le roman d'aventures, Hubert Haddad met en scène des personnages dignes des Contrebandiers de Moonflet de Fritz Lang ou d'un Stevenson en quête d'un trésor perdu. Trésor qui est pur symbole de littérature mais aussi périlleux voyage de ce sui fait lien pour l'humanité. Ce roman magnifique restitue la rencontre vivante des hommes et de la liberté. La flamme intérieure qui anime chacun du désir d'être.
Consulter sur Babelio
« La pleine mer enfin, après cette vie de haleur ! Nul autre obstacle que ce qui vous entraîne au fond bleu des nuits des cieux. L'espace s'est vidé de tout, hormis l'aventure ! »
Comment résister à l'appel du large ? Moi qui avais juré mes grands dieux de bouder Hubert Haddad après deux précédentes déceptions
C'était sans compter le chant des sirènes des éditions Zulma qui annoncent un revival du roman de Stevenson, L'île au Trésor. Voilà comment se produisent les « jamais deux sans trois. »
Un gamin qui hérite d'une mystérieuse carte léguée par un vieux flibustier se fait enrôler dans l'équipage d'une goélette servant de plateau de tournage à une adaptation de L'Île au Trésor. Toutefois, les figurants se trouvent être de redoutables contrebandiers qui comptent bien se servir du film pour écouler une cargaison d'armes
tandis qu'une tempête homérique se profile à l'horizon.
L'Île au Trésor, c'est le roman de mon enfance, celui qui a le goût des tartines à la confiture trempées dans le lait à l'heure du goûter. Une madeleine de proue, si j'ose. Alors, mille sabords
Bien sûr que j'embarque dans l'aventure !
« La goélette voguait toutes voiles dehors, bel oiseau de légende échappé d'un songe dans la violente éternité des éléments. »
J'ai adoré
Bien que le roman soit sombre, très sombre. Sans surprise, le tournage vire au pur cauchemar. Mais quelle écriture ! Rien que les mots invitent à la piraterie et laissent les lèvres salées d'amers embruns. Hubert Haddad se pose en vrai loup de mer et réussit merveilleusement bien le parallèle avec les personnages de Stevenson.
« Je te conseille de ne pas garder trop longtemps le nez en l'air. La mer est balayée de souvenirs, il suffit d'un bout de toile pour les capturer. C'est la mémoire du vent ! Tous les noyés attendent de revenir hanter les vergues
»
Mon propre conseil ? À l'abordage !
Consulter sur Babelio
Habile pastiche de L'île au trésor, des récits de pirates, du pouvoir initiatique de la quête ; prose envoûtante, précieuse parfois, drôle souvent dans son décalage entre reconstitution historique cinématographique et tempêtes affrontées, où l'on entend la poursuite des confins, si chers à l'auteur, entre le réel et la fiction. Une fois encore, Hubert Haddad entraîne son lecteur dans un roman où l'aventure sera plongée dans la fiction, emprunt à un imaginaire dont le romancier ressuscite, ici, les enfantins enchantements, les folles préservations de leurs rêveries, de cette toujours fantomatique chasse au trésor. Meurtre sur l'île des marins fidèles est un livre magnifique, peut-être trop parfois.
Consulter sur Babelio
Il n'y a pas de citation pour cette notice.
Il n'y a pas de suggestion de lecture pour cette notice.
Il n'y a pas de vidéo pour cette notice sur Babelio.
Il n'y a pas de vidéo pour cette notice sur Libfly.
Il n'y a pas d'audio pour cette notice.
Il n'y a pas de mots clés pour cette notice.
Information non disponible.
Je n'ai pas été franchement convaincu par cette réécriture moderne et trash de l'île au trésor'. Les choses partaient pourtant bien. Un gamin dans une auberge menaçant ruine, où un vieux loup de mer alcoolique a trouvé refuge. Une réplique exacte de voilier, construite pour les besoins d'un film, qui vient mouiller à Bristol. Une carte au trésor. Un médecin passionné par la mer . Et puis vient un moment où l'auteur commence à balancer les cadavres par paquets de douze, sans parler des pièces anatomiques variées. Et la question est : pourquoi ? Qu'est-ce que cela amène à la narration ? Faut-il absolument succomber au syndrome Game of Throne' (spoiler : je me fiche des spoiler) et passer en mode charcuterie pour faire moderne et attirer le chaland ? Les anciens auteurs, Stevenson en tête, vivaient dans un monde où les maladies en tout genre fauchaient bien plus de gens que les sabres ou les boulets de canon. Ils connaissaient la valeur des vies humaines narratives et ne les sacrifiaient que parcimonieusement. Aujourd'hui elles font partie des consommables. C'est d'autant plus perturbant que le ton est plutôt ironique, avec une certaine autodérision. La farce avait-elle besoin de tourner à la tragédie ?
Consulter sur Babelio