contact | en savoir plus | aide |
CULTURE | Lecture publique

Accueil > Recherche > Notice complète

  • Recherche simple
  • Recherche avancée
  • Modifier la recherche
  • Panier
  • ImprimerVersion écran
  • Historique
  • Première page
  • Page précédente
  • Notice 1 sur 1
  • Page suivante
  • Dernière page

Notice complète

Localiser une bibliothèque
Bibliothèque Commune Cote Qté Réservable Lien vers le catalogue source
NEUFCHATEAU - Bibliothèque communale de Neufchateau NEUFCHATEAU 8-3*VAR*R 1 oui IT37208
NIVELLES - Bibliothèque locale de Nivelles NIVELLES PA - 8-3 1 oui 14000200461184
NIVELLES - Place aux livres. Service itinérant NIVELLES PLPA - 8-3 1 oui 14000300215975

Le détachement militaire du col de Roca Pelada domine toutes les villes de la planète et presque toutes les espèces vivantes. Pour y accéder, il est quasi impossible de grimper par la cordillère. Deux garnisons de postes de frontière se surveillent, entre orages magnétiques et pluies de météorites. Un jour, l'un des postes est dirigé par un nouveau commandant, une femme. [Electre]

Vous devez créer un compte pour ajouter des commentaires.
Date : 24/11/2022 - 03:53:43 Auteur : Obeugin (via Babelio)

Lunaires, absurdes, mais aussi touchantes et drôles : les tribulations du lieutenant Costa dans la garnison chargée de surveiller la frontière à un sommet de la cordillère des Andes nous portent dans des territoires inconnus ! Un oxygène trop rare, un train de ravitaillement que l'on entend mais qui n'arrive pas, des bornes qu'on bouge en trompant l'adversaire mais aussi des mouvements suspects, des orages infernaux, des secousses telluriques et… et l'arrivée d'une femme au commandement de la garnison adverse qui va tout bouleverser… Un roman subtil, intelligent et réjouissant !
Consulter sur Babelio

Date : 12/01/2023 - 21:31:02 Auteur : viou1108_aka_voyagesaufildespages (via Babelio)

Quelque part dans la cordillère des Andes, peut-être bien aux confins de l'Argentine et du Chili ou de la Bolivie, il y a le col de Roca Pelada (« roche pelée » en VO), perché à près des 5000m d'altitude. Autant dire qu'à ces hauteurs quasiment inhumaines, les êtres vivants sont peu nombreux : un puma, des guanacos et quelques hommes. Parmi ces derniers, de rares autochtones et deux détachements de soldats. Oui, deux, car à Roca Pelada, ce milieu de nulle part, passe la frontière, avec donc un poste et des gardes de chaque côté. Dans ce désert du haut du monde, c'est le minéral et le magnétique qui règnent, s'exprimant à travers volcans, geysers, orages, secousses sismiques, électricité statique. Un environnement hostile où les hommes ne sont pas à leur place, encore moins les nouvelles recrues d'un des deux postes, tout juste arrivées de leur plancher des vaches tropical chaud et humide, et victimes du mal de l'altitude. Il ne se passe pas grand-chose à Roca Pelada, où les commandants de chaque camp tuent le temps en scrutant l'horizon infini à la jumelle à la recherche d'éventuels contrebandiers, en répertoriant des bornes frontière (que les uns et les autres déplacent furtivement pour gagner quelques mètres carré de territoire), et en faisant repeindre à la chaux la ligne de démarcation. Un jour, survient un grand chamboulement : le commandant Gaitan, de la Ronde des Confins (côté ouest de la frontière) annonce à son homologue Costa, de la Garde-Frontière (côté est), qu'il va être remplacé. Dans cet univers pétrifié, c'est là une surprise de taille, qui devient carrément coup de théâtre quand Costa réalise que le nouveau commandant est une femme, la capitaine Vera Brower. Commence alors entre Costa et Vera un jeu de chat et de souris, l'un cherchant à découvrir la mission secrète de l'autre. Mais entre ces deux officiers appartenant (en théorie) à des armées ennemies, la frontière va (en pratique) se brouiller... Dans ce roman hypnotique (aah, le mal des montagnes et ses vertiges...), on assiste à des scènes et des dialogues surréalistes, absurdes, savoureux. Les corps et les âmes sont mis à rude épreuve par le manque d'oxygène, parfois victimes d'hallucinations, et fantasment sur un retour vers le monde d'en-bas, animé, mouvant, réel. Entre rigidité militaire et sensation d'être en permanence détaché des contingences matérielles et temporelles, le col de Roca Pelada est le lieu improbable des questionnements existentiels sur le sens de la vie et même sur l'amour. Un paradis (ou un enfer, c'est selon) à l'écart et à l'abri du monde : « Quand Gaitan aurait réalisé ses aspirations dans la plaine, elles se changeraient vite en routine et perdraient leur magie, tôt ou tard il reviendrait vers les hauteurs de Roca Pelada où le passé et le présent étaient des idées aberrantes qui libéraient les hommes de leur mémoire. Ce n'est qu'en retournant dans la cordillère qu'il pourrait jouir de sa mer et de ses femmes exubérantes, son poisson frais, son air marin et ses vagues ». Malgré quelques longueurs, un beau roman profond, drôle et magnétique. En partenariat avec les Editions Métailié.
Consulter sur Babelio

Date : 21/01/2023 - 10:44:55 Auteur : marcbali (via Babelio)

Aujourd'hui je vais évoquer Roca pelada le second roman étourdissant d'Eduardo Fernando Varela. Cet auteur argentin d'une soixantaine d'années a déjà publié il y a trois ans le formidable Patagonie route 203. Roca pelada est un récit fascinant, une description d'un cadre merveilleux loin de l'agitation humaine, un point de contrôle entre deux pays où aucune route ne passe et où seuls quelques militaires (punis) montent la garde. Le roman est situé dans des confins sud-américains non précisés. Le lecteur devine que le lieu évoqué, cette frontière située dans un col à plus de cinq mille mètres d'altitude, représente un mélange d'Argentine, de Chili, de Bolivie ou de Pérou. Aucun détail géographique précis ne permet une identification formelle. Ce roman met en scène quelques personnages qui passent ici plus ou moins longtemps, sans qu'il y ait réellement d'action ou d'intrigue. Le protagoniste s'appelle Costa il est en charge du poste frontière pour son pays ; il est secondé par le sergent Quipildor et quelques caporaux qui viennent des zones tropicales (et se présentent en ajoutant systématiquement leur groupe sanguin à leur patronyme). De l'autre côté, l'ennemi, même si la guerre n'est pas déclarée, garde le poste frontière voisin. C'est d'abord Gaitan qui est en charge de cette mission avec ses troupes avant qu'il soit remplacé par une femme Vera Brower. Entre Costa et Vera va se nouer secrètement une histoire d'amour impossible. Roca pelada est un texte envoutant, la description des paysages et de la nature (quelques bêtes aperçues au loin à travers les jumelles de guet) est fantastique. La désolation de la région, l'hostilité de l'environnement, la beauté des sommets des volcans, le manque d'oxygène dû à l'altitude, l'absence d'activité, tout confère à cette ambiance militaire de désoeuvrement et de portes de la folie. Les rares expéditions dans la montagne permettent de découvrir un sorcier indien mais le mystère demeure autour des apachetas mouvantes, ces monticules de pierres, sortes de cairns cabalistiques. Les soldats découvrent aussi des momies qu'ils vont de voir s'attribuer. Sur les cartes la frontière est clairement identifiée, mais sur le terrain des repères sont déplacés et chaque camp essaye de truander l'autre et d'agrandir son territoire. Ce site frontière est censé être relié au monde par le train qui n'arrive jamais, le ravitaillement tarde, les trocs entre les deux côtés sont en péril, les esprits s'échauffent un peu... Roca pelada est un roman captivant qui évoque Le Désert des Tartares qui serait déplacé dans la cordillère des Andes. Eduardo Fernando Varela est inspiré par les grands espaces andins d'altitude et il trouve un cadre épatant pour situer son récit intemporel plein de soufle, à l'écart de la globalisation et de la frénésie du monde. Voilà, je vous ai donc parlé de Roca pelada d'Eduardo Fernando Varela paru aux éditions Métailié.
Consulter sur Babelio

Date : 23/01/2023 - 07:17:28 Auteur : Bookycooky (via Babelio)

Le col de Roca Pelada ,un post- frontière dans La Cordillère des Andes. Un poste ne servant qu'à affirmer les symboles nationaux, délimiter les juridictions ,contrôler les bornes le long de la cordillère, dans une des régions les plus désertiques de la planète. Rien de bien fatigant , pour cette curieuse faune de personnages , une vingtaine d'hommes installé de part et d'autre de la ligne invisible, qui faute de travail , majoritairement s'épient. Leur seul moyen de contact avec la civilisation étant l'émetteur radio, et le train qui fonctionne un jour sur deux. À 5000 mt, dans une intense sensation de vacuité et de solitude au désarroi vertigineux, bercé de secousses sismiques , après la Patagonie* nous voici embarqué dans une nouvelle épopée aux confins du monde , « Ses milliers de kilomètres carrés étaient déserts, congelés dans l'espace, même si de temps à autre on apercevait un puma en quête d'une femelle, un couple de condors poursuivant un rongeur, une bande de lamas franchissant la frontière ou une renarde allaitant sa portée. Il pouvait aussi arriver qu'un mystérieux monticule de pierres surgisse du jour au lendemain, mais c'était plus rare. » Comme dans son précédent livre Varela ne lésine pas sur l'humour. Les types de l'autre côté sont des « carabouffants », des « vautours »…Les fameuses bornes portent chacune un double nom donné de chaque côté. Appelées « cailloux »dans leur jargon ils sont souvent source de majeurs disputes entre les deux garnisons, quand il ne sont pas occupés à se refiler de la farine proteinée riche en vers and #128513;, du sucre protéiné à base de fourmis, ou des patates séchées pourries….À qui peut mieux escroquer l'autre ! À Roca Pelada l'absurde et la logique sont des mots différents pour qualifier la même chose and #128513;! Mais le Pompon va être l'arrivée d'une femme en uniforme de l'autre côté de la frontière, en plus le plus haut gradé de tout Roca Pelada , ……Vera Brower and #129321;, même son nom suffit à faire rêver……et elle n'est nullement une illusion d'optique provoquée par la distance dans l'atmosphère raréfié. Comme on peut l'imaginer Costa, notre lieutenant n'en dormira plus and #128513;, mais dommage, par pour la vraie raison pour laquelle on l'a envoyée dans cet endroit. J'avais beaucoup aimé son précédent livre, et celui-ci est dans la même verve, sauf qu'ici on plane beaucoup plus haut, des altitudes propres à ces pays d'Amérique latine où les décharges d'orages et les amours peuvent être mortelles and #128513;! Varela à part une réflexion sur le sens de la Vie dans des circonstances particulières, sur l'absurdité des frontières et de l'univers très différent des nôtres des cultures anciennes, nous y offre aussi à nouveau des personnages intéressants, originales qui nous font sourire , comme l'insolent sergent Quipildor and #128522;et ses beignets, « le sorcier » qui mange des gravillons et s'exprime en plusieurs langues se contrefichant de l'Autorité dans ce No man's Land, les « tropicaux «  qui se saoulent à l'oxygène, et bien sûr notre lieutenant Costa le rêveur et son homologue ennemi Vera la coquine rouquine. Embarquez-vous sans hésiter and #128522;, une lecture agréable , dépaysante et désopilante et en prime du Suspens ! « Pour vous c'est des superstitions, pour moi aussi, mais pour eux c'était la vérité….. - Et vous autres, vous savez où est la limite entre croyances et superstitions ? - C'est pareil, ne cherchez pas de limites là où il n'y en a pas. La magie et la raison sont deux manières différentes de voir la même chose. » Un grand grand merci aux Éditions Métailié et NetGalleyFrance pour l'envoi de ce beau livre. #Rocapelada #NetGalleyFrance * « Patagonie route 203 » , son précédent livre.
Consulter sur Babelio

Date : 28/01/2023 - 17:04:37 Auteur : lachouetterieuse (via Babelio)

Costa est le lieutenant en charge la Garde-Frontière du col de Roca Pelada à 5.500 mètres d'altitude dans la cordillère. A 100 mètres en face, de l'autre côté de la frontière marquée à la chaux blanche au sol, se tient le poste frontière de la Ronde des Confins, dirigée par le lieutenant Gaitan. A cette altitude, la nature est implacable : gel, tremblements de terre, orages électriques, manque d'oxygène, lumière aveuglante… et tape sur le système des êtres humains, surtout quand nombre d'entre eux préfèrerait être ailleurs (notamment les caporaux qui viennent des régions tropicales du pays et sont terriblement nostalgiques de leurs terres natales). Quand le lieutenant Gaitan est brusquement remplacé par la capitaine Vera Brower dans le poste d'en face, l'univers de Costa, déjà flottant et malmené va s'en trouver sans dessus dessous. C'est un livre tendre, poétique, loufoque et drôle, où l'on n'est jamais sûr de rien.
Consulter sur Babelio

Il n'y a pas de citation pour cette notice.

Il n'y a pas de suggestion de lecture pour cette notice.

Il n'y a pas de vidéo pour cette notice sur Babelio.

Il n'y a pas de vidéo pour cette notice sur Libfly.

Il n'y a pas d'audio pour cette notice.

Il n'y a pas de mots clés pour cette notice.

Information non disponible.

  • Première page
  • Page précédente
  • Notice 1 sur 1
  • Page suivante
  • Dernière page