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Les films de Pierre-Yves Vandeweerd, cinéaste belge, s'inscrivent dans le cinéma du réel et ont été, pour la plupart, tournés en Afrique. Né de la rencontre, parfois aussi de la confrontation avec le réel, son cinéma tente de (re)tisser des liens entre les hommes et le monde, entre des histoires singulières et universelles. A la fois esthétiques, philosophiques et poétiques, ses documentaires sont autant de questionnements sur le monde et ses enjeux, sur l'existence ici et ailleurs.Qu'est-ce qui pousse Pierre-Yves Vandeweerd à explorer les mêmes territoires, aux confins du Sahara et du Sahel, à la recherche de ses racines? Pourquoi ce cinéaste belge veut-il se confronter à la guerre au Sud Soudan, veut-il trouver un arbre en Mauritanie, veut-il rendre compte de la lutte des opprimés noirs mauritaniens? Parce qu'aller dans cette Afrique lointaine, c'est s'y enfermer dans un district, dans un cercle, s'y enraciner pour mieux se libérer soi-même dans ce lointain si proche, mais surtout se libérer par le geste du cinéma. (Note du coffret)_Ce coffret de trois DVD rassemble trois films de Pierre-Yves Vandeweerd, réalisés entre 2002 et 2007._1. Closed District (2004 - 55')2. Racines lointaines (2002 - 72')3. Le Cercle des noyés (2007 - 71')Note: cette édition contient un livret (22 pages) avec synopsis et fiches techniques + un texte de Christophe Postic, Directeur artistique des États Généraux du film documentaire à Lussas._Coffret de trois DVD - Seuls deux DVD interviennent dans le calcul du tarif de prêt._En 1996, je séjournai dans le village de Mankien, au Sud-Soudan pour y filmer la guerre. À l'époque, je pensais que réaliser un film sur une région en prise avec un conflit constituait un acte d'engagement. Une fois sur place, la réalité m'est apparue différente de ce que j'avais imaginé. La guerre qui se donnait à voir n'était pas seulement une lutte entre un gouvernement oppresseur et des minorités opprimées mais surtout un conflit larvé, régi par des intérêts économiques et de pouvoir. De retour en Belgique, je sombrai dans un sentiment d'impuissance et d'écoeurement, au point de ne jamais monter ces images, jusqu'à aujourd'hui. En 2004, j'ai appris que le village de Mankien avait subi un massacre, orchestré par le gouvernement de Khartoum, probablement avec la complicité de sociétés pétrolières occidentales. Je me suis aussi rendu compte que la plupart de ceux et celles que j'avais filmés avaient perdu la vie... Pierre-Yves Vandeweerd.Au travers de la guerre au Sud-Soudan, Closed District est un film sur les guerres en général, sur la mort et la détresse qui souvent en découlent. Il pose aussi la question de la place du cinéaste dans une situation de conflit.Note : Le film a reçu le Premier Prix aux Escales Documentaires de La Rochelle (France); le Premier Prix au Festival International du Film de Ouidah (Bénin); le Prix du Meilleur Film pour la Mémoire des Droits de l'Homme au Festival International du Film des Droits de l'Homme de Paris (France); et, la Mention spéciale du jury au FIPA 2005 à Biarritz (France).Ce film fait partie d'un coffret regroupant trois réalisations de Pierre-Yves Vandeweerd - Voir référence TJ9341 pour le détail des deux autres films.J'ai voyagé à travers la Mauritanie pour retrouver un arbre que je vois de ma fenêtre en Belgique. Non pas un arbre mythique mais un arbre comme il pourrait en exister partout. Sur ma route, j'ai rencontré des hommes et des femmes qui m'ont fait part de leur perception de cette quête, me livrant ainsi par des voies détournées une partie de leur vision du monde et de l'existence. Pour certains, mon arbre était un signe des génies, de l'invisible, ou un appel de la lumière. Pour d'autres, il était le symbole d'une histoire, d'une culture ou de la fin d'une époque. Pour d'autres encore, il était un arbre que l'on ne voit que lorsque l'on est perdu... Pierre-Yves Vandeweerd_Ce film fait partie d'un coffret regroupant trois réalisations de Benoît Dervaux - Voir référence TJ2821 pour le détail des deux autres films._Le Cercle des noyés est le nom donné aux détenus politiques noirs en Mauritanie, enfermés à partir de 1987 dans l'ancien fort colonial de Oualata. Ce film donne à découvrir le délicat travail de mémoire livré par l'un de ces anciens détenus qui se souvient de son histoire et de celle de ses compagnons. En écho, les lieux de leur enfermement se succèdent dans leur nudité, dépouillés des traces de ce passé._Ce film fait partie d'un coffret regroupant trois réalisations de Benoît Dervaux - Voir référence TJ2821 pour le détail des deux autres films._

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