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Notice complète

5/18
Martin Eden
Auteur :
London, Jack (1876-1916)
Muray, Jean
Éditeur :
Hachette
Date de publication :
1976
Collection :
Poche rouge
ISBN :
9782010022913
Type de document :
Livres

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Date : 26/03/2008 - 16:40:54 Auteur : opoto (via Babelio)

Pas besoin de critiques : c'est le livre dans son entier qu'il faudrait citer. On le présente souvent comme une autobiographie de Jack London (ou le plus autobiographique de ses romans). Même pas vrai ! C'est juste l'histoire d'un mec qui découvre le livre (lecture, écriture et la faim aussi -pas seulement au sens figuré d'ailleurs) et qui décide qu'il a des choses à dire.
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Date : 09/10/2008 - 16:10:55 Auteur : claudia (via Babelio)

Le plus romanesque des romans de LONDON et peut-être le plus autobiographique. Il se situe au XX siècle. C'est l'un des livres de Jack London que je préfère. Il m'arrive de relire certains passages. Il est si bien écrit, l'histoire est amenée avec tout le savoir faire de cet grand écrivain. Martin Eden, qui survit de petits boulots en petits boulots dans les bas fond de la société californienne (Oakland), tombe amoureux d'une bourgeoise, qui l'amène à l'écriture, à la philosophie, à la vie. Petit à petit on participe à la transformation de l'homme, dont l'on suit l'évolution au travers des pages. Il prend conscience de l'importance du savoir et de son impact dans cette société basée sur les diplômes, l'argent et les bonnes manières. On ne peut rester insensible à cette lecture. Elle remet en cause nos valeurs profondes, nos croyances, l'utilité de l'écriture. Ce livre parle de la sociologie d'une société bourgeoise. Les livres amènent au savoir, mais amènent - ils au bonheur ? Ceci a-t-il la même définition suivant la caste de notre naissance ? L'intelligence naît-il des livres ? Courez vite emprunter ce livre !
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Date : 10/04/2010 - 13:46:33 Auteur : yann-frat (via Babelio)

Histoire: Martin Eden, marinier et mauvais garçon pauvre de son état est invité par hasard à manger dans une maison de la bourgeoisie. Là, il tombe amoureux de la fille des lieux: Ruth. Par amour pour elle il va alors tenter de rejoindre son niveau de culture en faisant une formation culturelle ultra intensive puis en essayant de vivre de sa plume... Style: Évidemment j'ai lu une version traduite mais c'est de toujours le point faible de London. Le style (certes plein de souffle et de force) est un peu pataud, facile... C'est pourquoi je pense qu'en France on le prend pour un auteur pour enfants et adolescent (alors qu'en fait non, pas du tout...). Oui: Apparemment London s'est défendu toute sa vie d'avoir écrit une autobiographie mais c'est de toute évidence totalement faux... Même si les faits racontés n'ont surement rien à voir avec sa vie, même si son héros un peu trop "bigger than life" ne peut ressembler à aucun être humain réel, ce livre raconte par contre avec une précision clinique ce que c'est d'écrire, ce que c'est de choisir d'écrire contre tout le monde, le parcours et la peine que cela déclenche, l'abnégation incompréhensible aux autres que cela demande et le vide sidéral aussi, enfin, que l'on ressent quand on est arrivé à son but... Et qu'on voit qu'il n'y a rien derrière (lisez Martin Eden et vous comprendrez Truman Capote) Ce livre est aussi l'anatomie de la solitude d'un artiste. Quand on sent en soi une vérité qui n'est exprimée nulle part ailleurs, quand on sait qu'on doit l'exprimer avant de crever très vite le fossé se creuse avec le reste du monde et Martin Eden est le récit de la construction de ce fossé nécessaire à toute démarche sincère; c'est aussi le récit de la solitude sidérale qui vous envahit quand ce fossé est enfin bâti et que vous retrouvez seul de votre espèce face au reste du monde... Ainsi, le rapport à l'argent, le pouvoir, les conflits sociaux, le corps et l'animalité étant des thèmes majeurs chez London on ne me fais donc pas la blague, c'est bien de lui que parle Jack London dans ce livre... Et puis ces constats là (sur soi et sur les autres) ne s'inventent pas... Et puis comme Martin Eden, London s'est suicidé ce qui, à lire ce livre (comme celui de Levy), n'est malheureusement pas très étonnant... Car une aussi précise fatigue de soi ne s'invente pas non plus... Non : Outre les style dont j'ai déjà parlé, London a des cotés "auteur américain classique" qui sont un peu fatiguants. Notamment celle du héros romanesque sur humain : les états unis n'ont pas de héros mais des super héros et Martin Eden est de ceux là... Sauf que sur ce sujet là (la culture et son apprentissage) c'est totalement ridicule. Non, personne ne devient cultivé en s'enfermant un an dans sa chambre en lisant des livres et en partant de zéro (au début il sait à peine parler et deux ans plus tard il poétise et philosophise avant de devenir le plus grand auteur du monde de la terre...). Le culte de l'effort et de la performance (si profondément ancrés dans la psyché américaine) sont donc parfaitement imbéciles ici, voire même à la limite du comique... Et pour preuve on peut voir que Martin Eden (et jack london derrière qui prétend lutter contre cette pensée) fait notamment une lecture de Nietzsche complètement absurde et totalement idiote, ultra superficielle en tous cas... ce qui détonne pour un personnage qui est censé être le plus grand penseur de la terre et de l'univers à qui personne ne peut répondre. Le beaucoup, le trop, l'accumulation ne marche pas en culture générale ou justement ses seules richesses sont ses manques... Conclusion : Malgré ses défauts typiquement "londonien" (qui du coup sont des qualités?) ce livre m'a, vous l'avez compris, beaucoup touché. Je pense que c'est un livre qu'on devrait faire lire à tous les aspirants stars, à tous ceux qui veulent se prendre pour des artiste : tu veux vraiment être artiste? Alors voilà ce qui t'attend et si tu n'es pas prêt à tout ça, il vaut mieux changer de voie (et de voix aussi pour les candidats de nouvelle star ;)) )... Oui ou non : Oui pour le message, oui pour la sincérité transcendante... malgré le style et les boursouflures.
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Date : 13/04/2010 - 15:56:42 Auteur : OZALID (via Babelio)

Il y a plus de trente ans que je l'ai lu... et l'impression de cette force, de cette sincérité qui habitent le héros perdure après toutes ces années. La fin me revient, époustouflante...et la faim aussi de le relire.
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Date : 30/05/2010 - 16:47:46 Auteur : EmiLIT (via Babelio)

Martin Eden est un jeune marin pauvre qui tombe amoureux d'une belle jeune fille issue de la bourgeoisie, Ruth Morse. Pour elle, il accumulera en peu de temps le savoir que d'autres mettent toute une vie à acquérir, pour elle encore il écrira, perfectionnant son art dans le but d'être publier et de devenir riche. Au fil du roman l'intelligence de Martin s'accroit et surpasse rapidement celles de ceux qui l'impressionnaient au début. Il se rend compte très vite que le monde dans lequel évolue Ruth à défaut d'être le point de rencontre de gens savants et surtout un repère de bourgeois engoncés dans leur snobisme et leur étroitesse d'esprit. Au même moment Martin écrit tous les jours, dépensant tout ce qu'il possède pour envoyer ses manuscrits qui lui sont à chaque fois renvoyés. "Martin Eden" fait partie des oeuvres les plus reconnues de Jack London. Un livre que je me suis procurée après la lecture du roman "Les Maîtres de Glenmarkie". Dans ce roman de Jean-Pierre Ohl, Martin Eden est le livre de chevet d'un des personnages, le père d'Ebenezer. Jack London nous présente ici une réflexion intéressante sur la place, le rôle et la condition d'écrivain. Faut-il alors pour devenir un écrivain vivre en décalage avec ses proches? "Martin Eden" est un beau portrait de l'écrivain et surtout des affres de la création. Martin atteindra le succès tant recherché depuis si longtemps et pourtant la célébrité le dégoûte, les gens qui l'ignoraient avant et qui maintenant l'invitent à manger lui paraissent agir de façon incompréhensible. Un roman qui a vraiment su me toucher. De nombreuses réflexions du personnage principal, notamment sur la célébrité paraissent encore très actuelles. Cependant le personnage de Martin est surfait, presque inhumain de trop d'humanité, pour exemple il est impossible qu'une personne apprenne en deux ans une aussi grande masse de savoir dans des domaines si diversifiés et en lisant seulement des livres. Malgré cela c'est un roman d'une grande force, qui permet la réflexion après sa lecture. Il possède aussi des scènes très poigantes, notamment la confrontation avec Ruth à l'hôtel et bien sur la scène finale sur le bâteau.
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