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Notice complète

15/16
La veuve Couderc : roman
Auteur :
Simenon, Georges 1903-1989
Langue :
français
Date de publication :
1976
Collection :
Collection Folio 733
ISBN :
9782070367337
Type de document :
Livres

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Deux personnages profondément éloignés l'un de l'autre par l'origine et le caractère trouvent dans la frustration qu'ils ont subie un rapprochement que la passion fera éclater.

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Date : 18/02/2011 - 14:13:52 Auteur : Aela (via Babelio)

Ce drame de Simenon se passe près de Montluçon dans une maison sur un canal, à côté de l'écluse, décor familier chez Simenon. Un univers angoissant. Comme toujours chez Simenon, on constate une belle puissance d'évocation pour planter un décor, décrire une ambiance, dire les passions, les rancunes, raconter toutes les couches de la société. Une belle oeuvre de celui que Gide appelait "le romancier français du XXème siècle."
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Date : 20/01/2013 - 10:47:47 Auteur : LiliGalipette (via Babelio)

Un samedi, le bus qui va vers Montluçon embarque un jeune homme sans bagage. Au milieu de ses paniers, la veuve Couderc le remarque immédiatement. Ces deux-là n'ont certainement rien de commun, si ce n'est une solitude trop lourde à porter. Et quand la veuve descend du bus, l'homme la suit. Il s'appelle Jean, il a 28 ans, il sort de prison. La veuve Couderc a 45 ans et elle tient seule la maison où elle est entrée gamine comme servante. Après la mort de son époux, le fils de la maison, elle a continué à travailler et à s'occuper de tout, notamment du vieux Couderc. Sans hésiter, la veuve Couderc, que tout le monde appelle Tati, fait entrer Jean chez elle et lui confie de l'ouvrage. Elle lui ouvre aussi son lit. « Elle l'enveloppait de son regard. Elle prenait possession de lui. Elle n'avait pas peur. Elle tenait à lui faire comprendre qu'elle n'avait pas peur de lui. » Tati n'a pas froid aux yeux et elle sait défendre ses intérêts contre les filles de la maison. Bien que mariées et installées ailleurs, elles crèvent de rage de voir une étrangère régner sur la propriété familiale. Mais Tati a gagné ce droit à force de labeur. Amélie et Françoise, ses belles-soeurs, ont affaire à plus forte partie qu'elles. Tati n'a peur de rien. « Ce n'est pas un homme qui capable de me faire peur… » Pas un homme, non. Mais une femme peut-être, ou plutôt une fille, presque une gamine. Félicie, sa nièce, est trop jolie et trop peu farouche. Tati se sait vieille, plutôt laide, mais elle veut croire que Jean ne partira pas et qu'il ne touchera pas à la fille. Et comme les oeufs mis en couveuse au grenier, il y a quelque chose qui se prépare sourdement à mesure que Jean est rattrapé par ses souvenirs et par une terreur certaine de la justice. Une fois n'est pas coutume, je suis venue à ce livre par le film de Pierre Granier-Deferre avec Simone Signoret et Alain Delon dans les rôles principaux. L'adaptation est bien éloignée du roman puisque Jean est présenté comme un fugitif qui se cache des forces de l'ordre. La fin est également différente puisque la mort n'est pas octroyée de la même main (et je n'en dirai pas plus !) Georges Simenon présente un personnage masculin rêveur et détaché qui m'a rappelé le Meursault de Camus. Le roman comme le film sont deux très beaux morceaux noirs sur fond de paysannerie avare.
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Date : 28/02/2014 - 18:49:18 Auteur : sylvie2 (via Babelio)

Jean, évadé du bagne, est recherché par la police pour crime politique. Dans un car, il fait la connaissance de la veuve Courderc. Celle-ci vit seule dans une ferme , que la famille de son regretté mari voudrait récupérer. Jean, attiré par la personnalité de cette femme s'installe chez elle et devient son amant. Mais Jean est toujours recherché... L'intrigue est bien menée et mêlée d'une très bonne analyse psychologique.
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Date : 04/05/2014 - 11:48:29 Auteur : lozere (via Babelio)

Un village près de Saint-Amand, le long du canal du Berry. On saura rapidement que Jean, qui erre le long de la route de Montluçon, sort de la prison de Fontrevault. Après avoir aidé Tati à la descente du car à porter une couveuse achetée au marché, celle-ci l'engage comme valet de ferme. Tati, c'est la veuve Couderc, qui prend soin de son vieux beau-père, le « cochon », sous les yeux de ses belles-soeurs qui lorgnent sur la ferme et comptent bien récupérer leur dû. L'histoire de La veuve Couderc, c'est un simple fait divers qu'on trouverait dans un quotidien régional : une femme à forte poigne qui mène son monde, un homme sorti de prison un peu trop docile, une héritage en jeu qui vaut moins pour le prix de la terre et du bâti que pour le principe, une sexualité très présente, un peu honteuse (la nièce Félicie qui a eu un enfant dont on ne connaît pas le père), un peu utilitaire (comment Tati s'assure de la loyauté de son beau-père avec une coucherie occasionnelle). L'ensemble de l'intrigue est lancée dès les premiers chapitres, et son évolution repose sur le basculement des rapports de force. Tati mène son monde avec efficacité et se sent légitime à occuper la ferme familiale par son travail acharné, c'est pourtant elle qui fait entrer le loup dans la bergerie, le gravier qui fera dérailler la machine bien huilée. L'ambiance déjà pesante dans la scène d'ouverture sur le bord de la route, à l'arrêt de car, continue à s'alourdir à travers les descriptions des journées de travail à la ferme, rude et silencieux. Et plus Jean s'installe dans le quotidien de la ferme, s'inscrit dans ce décor de manière aussi saugrenue qu'un coucou, plus on a accès à ses pensées pour s'apercevoir qu'elles tournent autour de deux obsessions : son crime passé, et Félicie. Dès que Tati se retrouve immobilisée au lit, alors même qu'elle a besoin du mouvement et de la parole pour maintenir son existence et sa place, on devine que le temps lui est compté. Comme dans tous les romans de Simenon, il n'est jamais question de jugement moral sur les actions des personnages, personnages au demeurant tous antipathiques, et qui semblent peu à peu devenir comme étranger à eux-mêmes. Chaque acte, imperceptible ou éclatant, mène au dénouement dramatique, et leur enchaînement est exemplaire. Le décor de cette campagne, en bord de canal avec écluses et mariniers, où chacun épie son voisin depuis le chemin de halage ou chez le boucher, finit d'achever l'oeuvre.
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Date : 25/04/2015 - 02:28:18 Auteur : Thaddeus (via Babelio)

Simenon est véritablement un fin psychologue! L'homme est une goutte d'eau dans le torrent du destin. Jean, cousin de Meurseult, semble posséder le souffle d'Azraël. Cette veuve qui porte le nom du roman est victime de l'attrait invisible et subtile de la mort. La jalousie de la veuve à un effet à la fois comique et tragique. Cette jalousie exacerbée devient maladive et pitoyable. Et Jean est un espèce de psychopathe, car le meurtre, aussi horrible soit-il, est encore plus incompréhensible sans mobile.
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