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LIEGE - Bibliothèques Chiroux | LIEGE | 840 LIVYNS | 1 | oui | 2105000039872 |
JODOIGNE - Bibliothèque de la Ville de Jodoigne | JODOIGNE | JOD - 8-3 | 1 | oui | 13700100349469 |
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Ca faisait très longtemps que j'avais envie de lire ce roman ! Je remercie Frédéric Livyns de m'avoir permis de le lire and d'entrer dans cet univers effrayant que j'ai adoré découvrir !
Charles and sa femme Coralie visite un vieux bâtiment délabré dans l'espoir de le rénover pour en faire un hôtel. Coralie, peu convaincue à cause de l'état se fait néanmoins convaincre par son mari, même si l'intérieur n'est guère plus rassurant que l'extérieur.. L'agent immobilier qui s'occupe de la visite pour ce couple, leur avoue que c'était un ancien asile psychiatrique. Pendant que Charles and l'agent visitent l'étage, Coralie préfère s'attarder au rez-de-chaussée. Elle découvre alors un carnet mystérieux : des histoires d'Amy, une ancienne patiente de cet asile, toutes plus étranges les unes que les autres..
Ca démarre fort.. L'introduction est rapide mais on ressent déjà l'atmosphère de toutes les nouvelles ! Je ne suis pas habituée à lire des nouvelles mais je dois dire que j'aime beaucoup ! J'ai même préféré les courtes ici, car elles sont efficaces, il y a assez de détails and de suspense pour nous faire peur.. Dans ce roman, c'est un univers rempli de créatures cauchemardesques and d'esprits inquiétants que vous allez découvrir. Ce sont d'ailleurs ces derniers qui m'ont le plus marqué. Tellement réalistes and travaillés qu'on a l'impression d'être dans l'histoire and il y a des moments où je n'en menais pas large..
Dans ce style, j'ai adoré « L'ami ». On se doute un peu de ce qu'il se trame (en comparaison avec les autres nouvelles du roman où ce n'est pas du tout le cas) mais j'étais trop absorbée dans l'histoire pour en être déçue. Je ne peux pas vous parler de cette nouvelle dans les détails, sinon je risque de tout dire and ça n'aura plus aucun intérêt pour vous. Tout ce que je peux dire, c'est qu'elle a quelque chose de spécial. Peut-être parce qu'il s'agit d'enfants and que le côté sombre associé au côté surnaturel donne un mélange triste and angoissant..
Dans un autre style, « La véritable nature de l'homme » est la nouvelle qui m'a le plus touché.. Je l'ai sûrement interprété à ma façon, mais je l'ai vu comme une "caricature" de l'homme and de ce qu'il est capable de faire.. Une caricature si proche de la réalité, que ça en fait froid dans le dos..
Je ne parle pas de toutes les nouvelles, évidemment, pour laisser le suspense là où il est ! Car dès que l'on commence ce roman, on ne peut plus s'arrêter.. Pas tant que l'on n'a pas fini une nouvelle en tout cas. Le suspense est présent du début à la fin and l'auteur ne nous laisse guère de répit.. C'est ce qui fait que c'est un excellent roman avec de très bonnes histoires qui réunies beaucoup de peurs enfouies au fond de nous.. Du moins, c'était le cas pour moi and j'en ressors comblée !
Le seul point négatif que je trouverai à ce roman est qu'on ne sait pas grand chose sur Amy finalement, à part qu'elle écrivait des histoires morbides dans un carnet.. Sur la couverture, on la voit avec un corps de petite fille mais avec un visage plus vieux sans que l'on sache pourquoi ni ce qui l'a amené exactement dans cet asile, à l'époque.. Je pense que le but était surtout de connaître ses contes plutôt qu'elle mais tout ça m'a rendu curieuse.
Je voulais aussi parler des illustrations à l'intérieur, réalisées par Kévin Biseau, qui sont sublimes and qui reflètent bien le sujet de chaque nouvelle. Un autre point positif que j'ai trouvé très important. D'une part, la lecture en est bien plus agréable. D'autre part, ça renforce l'intrigue de chaque histoire.
C'est le deuxième roman que je lis de cet auteur and c'est un univers bien différent de ma précédente lecture. Je dois dire que je préfère quand il écrit dans ce genre-là car c'est avec celui-ci que l'on se rend réellement compte de son talent, de son don. Toutes les nouvelles sont menées avec brio and aucune ne se ressemble ! Les contes d'Amy est un univers macabre and haletant qui donne la sensation de vivre..
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La couverture de ce livre m'intriguais. Pas forcement belle, mais pas moche non plus. La photo de cette fillette tachée de sang, assise dans une pièce sombre et salle, a tout de suite attiré mon oeil de fan d'horreur.
La quatrième de couverture quant à elle, (avec son résumé contenant des mots comme "asile abandonné", "horreur", "spectres" et "démons") n'a que confirmée mon envie de lire ce livre. Classique certes, mais je suis faible et j'assume. Et je dois dire que je ne regrette pas cet achat.
Alors oui, le livre a quelques petits défauts comme:
-Les dessins, que je trouve moches (à part un ou deux). Même si ça part d'une bonne intention de l'auteur ou de l'éditeur, on dirait qu'ils ont été fait par un enfant. Ils me font un peu penser aux couvertures des livres de la collection "Chair de poule"...mais en moins bien, c'est dire. Du coup je trouve qu'ils ont tendance à rendre le livre un peu "gentillet". C'est comme mettre le dessin de Gizmo (fait par un enfant de dix ans) en guise de couverture pour une des histoires de Lovecraft sur le mythe de Cthulhu. Heureusement, une fois les nouvelles entamées, les dessins sont vite oubliés.
-Les récits, bien qu'excellents, ont tendance (une fois l'intrigue bien développée) à se conclure trop rapidement. Par exemple la première nouvelle "Fin de la route" fait 9 pages et se conclut en 20 lignes. C'est dommage car Frédéric Livyns sait construire une bonne histoire en peu de page et posé une ambiance sombre et inquiétante sans pour autant manier la plume comme un Lovecraft (ou autres maîtres de l'horreur). Il le fait avec son style, simple (pas simpliste) mais efficace. Et c'est d'autant plus frustrant quant un récit est bon (ce qui est le cas avec ses nouvelles).
Evidemment ces petites ombres au tableau ne gâchent pas pour autant (et heureusement) le lecture de ce livre. Encore une fois, l'auteur a un style, simple, clair, rapide (et donc accrocheur) et c'est en toute logique que les histoires (toutes différentes, certaines tristes et belles, d'autres effrayantes...) s'enchaînent sans voir le temps passer. Il ne faut pas plus d'un (petit) après-midi (si vous avez le temps) pour finir ce recueil.
Petit plus, il y a une (seule et même) histoire (qui commence au début du livre et se termine à la fin de celui-ci, après les onze contes) qui lie toutes les nouvelles entre elles (comme dans le "Livre de sang" de Clive Barker), donnant corps au(x) récit et rendant le personnage d'Amy TRÈS intéressant.
Dernière petite précision, "Les contes d'Amy" a reçu le "Prix Masterton 2012" dans la catégorie "nouvelles". Ce qui est je pense, et vous en conviendrez, un gage de qualité.
Bref, j'ai aimé ce livre et je ne peux que recommander sa lecture, surtout si vous êtes fan des nouvelles de Lovecraft et de Clive Barker dont certains récits font penser à ces deux auteurs.
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Après ma découverte il y a quelques jours du Souffle des ténèbres qui m'a convaincue, j'étais très curieuse de tenter la lecture d'un deuxième titre de Frédéric Livyns. Et, le bandeau « Prix Masterton 2012 » sous les yeux, j'étais encore plus impatiente de parcourir les histoires de cette mystérieuse Amy
Alors convaincue par cette deuxième excursion dans l'univers de l'auteur, ou non ? Et bien oui, convaincue et demandeuse d'un autre livre. Frédéric Livyns est un auteur que je suivrai avec plaisir et je serai là, pour la prochaine parution !
Les Contes d'Amy est, comme son nom l'indique, un recueil de 13 contes (nouvelles) en comptant L'intro et L'outro. Les longueurs et intrigues sont bien évidemment différentes d'un texte à l'autre mais des thèmes généraux sont communs à tous : le surnaturel et le « frisson ». J'ai également repéré quelques éléments souvent repris tels que la perte d'un proche, le divorce, l'arrivée dans une nouvelle ville/maison
De quoi créer des ambiances très particulières, entre la mélancolie, l'angoisse ou même la colère. C'est lourd de tensions et c'est propice aux petites frayeurs
Mais c'est qui cette Amy qui nous propose toutes ces histoires ? Et bien Amy, c'est la petite fille que l'on voit sur l'illustration de couverture. Sans doute atteinte de progéria, l'enfant vivait dans un asile psychiatrique et terrorisait les autres patients par son comportement. En effet, toujours seule dans un coin, toujours son cahier et un crayon à la main, Amy fixait les autres résidents et s'empressait alors de noter quelques phrases
qui entrainaient alors d'affreux cauchemars à ceux qui étaient concernés.
On découvre l'histoire de cette petite fille dans L'intro qui met en scène un jeune couple voulant acquérir l'ancien asile où elle résidait. Lors de la visite avec l'agent immobilier, Charles et Coralie se séparent, celle-ci préférant rester au rez-de-chaussée pour visiter les lieux. Elle tombe sur une pièce renfermant tous les dossiers des anciens patients, notamment celui de la petite Amy qui contient également
le fameux cahier ! Pour tuer le temps en attendant que son mari termine la visite à l'étage en compagnie de l'agent immobilier, Coralie se lance dans la lecture des écrits de la petite fille et nous en fait profiter
Les 11 contes qui suivent sont donc ceux d'Amy et le dernier, baptisé Outro, clôt l'aventure du couple lors de leur visite de l'ancien asile.
Certaines histoires m'ont plus fascinée que d'autres et certaines me semblent moins abouties que d'autres mais dans l'ensemble, elles m'ont toutes fait frissonner. Et je reconnais là, une nouvelle fois (cf. ma chronique du Souffle des ténèbres), le talent de Frédéric Livyns qui sait, définitivement, mettre dans l'ambiance. Plonger le lecteur dans une atmosphère assez angoissante pour qu'il s'imprègne complètement de l'histoire et sursaute au moindre bruit dans la pièce où il s'est installé pour lire
voilà un exercice difficile que l'auteur maîtrise parfaitement. La vue est évidemment suscitée pendant cette lecture (l'ombre qui passe devant la fenêtre et qu'un personnage aperçoit alors qu'il est dans le jardin et regarde la façade de sa maison
) mais également l'ouïe ; je pense notamment au bruit de galopade que certains personnages perçoivent au rez-de-chaussée alors qu'ils sont à l'étage, persuadés d'avoir vu quelque chose
Je crois que j'ai préféré la simplicité de ces petits moments intimistes très tendus (dans les maisons des héros ou même dans l'asile) aux décors plus « grandiloquents » (dans la forêt ou dans un cimetière, par exemple) qui fonctionnent aussi mais qui, situés à l'extérieur dans un espace ouvert, n'apportent pas la même tension et font plus
artificiels (cela dit, le coup de l'accident de voiture sur une route bordée par la forêt, ça fonctionne aussi pas mal
). Il est vrai que je suis assez bon public et que dès qu'on utilise quelques scènes clefs avec des spectres, des esprits
je ne dors plus de la nuit ; mais, je pense que même quelqu'un de moins trouillard que moi goûtera aux ambiances créées par Frédéric Livyns.
Et si l'atmosphère est si bien mise en place, c'est évidemment grâce aux descriptions de l'auteur. Avec du recul, je me rends compte qu'elles ne sont pas si détaillées/complètes que ça mais laisse plutôt la place à l'imagination débordante du lecteur
et c'est bien joué car c'est ainsi qu'on a le plus de chance de se faire quelques petites frayeurs !
J'ai donc, une nouvelle fois, apprécié la plume de Frédéric Livyns. Mais, parce qu'il faut bien un petit mais et que je suis tatillonne, j'ai tiqué sur quelques phrases qui m'ont semblé un peu bancales au niveau de la concordance des temps. Apparemment, je n'affabule pas (l'auteur lui-même me l'a confirmé). Ce n'est qu'un petit détail qui ne gêne en rien la lecture générale, mais j'aime bien pointer du doigt quand je repère un petit truc qui me chagrine car, si l'auteur vient un jour lire mes blablas, je me dis que ça peut toujours lui être utile pour un futur écrit.
Enfin, et c'est à noter (et en plus c'est signalé dans la quatrième de couverture donc ça a son importance !), chaque conte est introduit par une illustration (en noir et blanc) signée Kévin Biseau. Ces 13 dessins renseignent assez bien le lecteur sur la nouvelle qu'il s'apprête à découvrir
C'est un détail, mais un détail qui rend la découverte du recueil d'autant plus agréable.
Pour conclure sur ce recueil qui confirme le talent de créateur d'ambiances angoissantes de Frédéric Livyns, je vous conseille tout particulièrement la lecture de Fin de route, premier texte qui se déroule en extérieur ; Le Village maudit qui rend hommage à Claude Seignolle en reprenant pour décor, un petit village isolé et un peu renfermé sur lui-même ; Au revoir qui fait appel à plusieurs sens et amène quelques scènes assez flippantes ; Réminiscences qui s'approcherait presque d'un texte de science-fiction ou encore La Nuit vient qui revient sur les terreurs nocturnes enfantines (vous savez, le monstre sous le lit, les ombres dans le placard
). 13 textes aux intrigues variées qui vous feront frissonner
A découvrir !
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Un bon moment de lecture angoissante, et une plume à retenir !
J'ai reçu cet ouvrage (encore mille mercis Frédéric !) juste au moment idéal pour l'ouvrir et m'imprégner d'une ambiance bien glauque et malsaine. Halloween, la Toussaint, quel moment plus propice pour découvrir des nouvelles tournant autour de la mort et de toutes ces frayeurs que nous avons, jeunes et moins jeunes, autour de ce thème ? La mort, souffrance, les fantômes, les maisons maudites, les internats psychiatriques désaffectés, les monstres sous le lit, tapis dans l'ombre ?
Bon, encore une fois, je tiens à préciser que je ne suis pas spécialement adepte des recueils de nouvelles, dont les histoires me paraissent souvent un peu survolées, les personnages crayonnés vite fait, l'histoire trop courte pour être intéressante. En l'occurrence ici, je n'ai absolument pas eu cette impression. (faut croire que le talent, ça ne s'invente pas !)
Les contes d'Amy a obtenu le prix Masterton en 2012, un prix largement mérité au vu du contenu, entre le fantastique et l'horreur, le coeur balance, mais les palpitations sont de mises !
Déjà, il y a une petite originalité quant à la construction du recueil. En effet, l'intro et l'outro (prologue et épilogue quoi) concernent une seule histoire, un seul personnage, et donnent un fil conducteur à l'ensemble des nouvelles rassemblées entre ces deux parties.
En effet, Amy, un personnage fort peu sympathique s'il en est (je ne vous en dis volontairement pas plus) possède un genre de "don". Et ce sont les effets de son don qu'on va découvrir dans les 12 nouvelles proposées par l'auteur. Amy donne vie à vos peurs les plus profondes et terrifiantes. Nous dévorons donc les histoires horrifiques de 12 protagonistes différents, qui ont finalement un point commun (seuls Amy et le lecteur le savent, finalement) et nous tremblons au fond de notre couette en découvrant les horreurs tout droit sorties du cerveau enfiévré de Frédéric Livyns, qui, pour le coup, n'a rien à envier aux auteurs plus renommés de ce genre de littérature.
J'avais déjà découvert l'écriture de Frédéric via Oxana, son roman jeunesse/angoisse publié aux éditions Sharon Kena. J'avais aimé également, mais avais peut-être été un peu moins emballée par ce côté jeunesse, justement. Ici, Frédéric lâche complètement la bride, et son imagination macabre est sans limites !
La plume est très juste, très fluide, évidente, aucune maladresse, aucun temps mort, les images s'enchaînent dans nos têtes comme au cinéma, ça se lit vraiment tout seul.
Il n'y a pas eu de nouvelles que j'ai moins aimé que les autres, peut-être juste que certaines ont un peu plus troublé mes angoisses enfouies que d'autres, on va dire. Si j'avais ressenti encore un petit peu plus de "frayeur", je crois que j'aurais pu mettre une note encore meilleure (mais soyons francs, élevée par Stephen King, il n'est pas facile de m'impressionner...) (Quoique... Un bon clown horrifique ou une poupée qui prend vie et on est bons !), mais je sais qu'on ne supporte pas tous les peurs de la même façon, et je pense que ce recueil pourrait quand même filer des frissons à quelques uns d'entre vous ;)
En tout cas, c'est vraiment extrêmement bien écrit, et c'est un recueil qui nous fait passer un excellement moment. Je n'ai même pas eu cette sensation de "trop peu" que j'ai généralement à la lecture de nouvelles. Les quantités m'ont paru bien dosées finalement, chaque nouvelle à la longueur qui lui convient, les histoires sont bien construites, l'élément anxiogène arrive petit à petit, et le final est toujours... surprenant et bien macabre. Un peu de fantastique par dessus tout ça, ou pas... Ou un peu de paranormal tiens, par-ci par-là, et nous voilà avec un ensemble très appréciable pour qui aime se faire un peu peur.
Dans le détail :
- La couverture : Elle est bien pensée, elle est représentative, effrayante sans trop savoir qualifier exactement quel est l'élément le plus perturbant, de la petite fille (dont on distingue difficilement les traits), ou de l'établissement derrière elle, devant lequel on n'aimerait pas se retrouver perdu par une nuit de pluie après une panne de voiture... La police d'écriture et l'ambiance générale observée clament "attention âmes sensibles s'abstenir", et n'attireront probablement que ceux qui savent à quoi s'en tenir. Le personnage et les branchages sur le pourtour sont mis en valeur par un genre de relief lisse, doux sous les doigts. C'est une couverture très adaptée et je félicite Jimmy Kerast, sauf erreur de ma part, pour sa réalisation.
- Les personnages : Pour un recueil de nouvelles, difficile de faire vraiment un paragraphe sur eux, ils sont nombreux, tous très différents, et on ne les côtoie finalement que sur un très court laps de temps. Mais globalement, ils m'ont plu. Bien amenés, cohérents, avec des réactions humaines normales, les protagonistes sont crédibles dans une histoire totalement abracadabrante, bref, une réussite.
- L'histoire : Encore une fois, un paragraphe qu'on ne peut pas tenir en parlant d'un recueil de nouvelles. Toutes les histoires sont vraiment bien racontées, bien dosées, bien fichues. Frédéric Livins nous rend les choses réalistes, et c'est bien le plus effrayant.
- L'édition :
La correction : Honorable. On note quand même quelques coquilles (mais je ne connais pas de correction parfaite, et les coquilles de cet ouvrage ne sont vraiment pas méchantes) mais on n'oublie pas qu'il s'agit d'une petite maison d'édition qui n'a pas les moyens des plus grandes.
Le livre : un tout petit poche, tout fin, tout léger, qu'on a plaisir à garder dans la main, qui ne pèse pas grand chose et ne nous brise pas le poignet au bout de 5 minutes, c'est très confortable.
Mise en page très correcte également, rien de spécial à dire, c'est un ouvrage très agréable.
En bref,si vous aimez vous remuer un peu les tripes (rien de trop trop gore cela dit, plus angoissant que réellement effrayant) je vous conseille vivement ce recueil !
Cali
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Voici mon avis concernant "Les contes d'Amy" de Frédéric Livyns. Jetons tout d'abord un oeil à la couverture. Amy nous accueille dès la première de couverture : une illustration inquiétante, macabre, qui sonne comme un avertissement au lecteur. La jeune fille représentée tient une poupée sans tête et son top blanc est maculé de sang. Rien que ces détails suffisent à nous donner froid dans le dos. Mais le côté effrayant est amplifié par l'aspect physique de la jeune fille : quelque chose semble clocher. Et pourtant, ce visage vieilli sur un corps de fillette qui nous semble tellement étrange est un portrait fidèle de la jeune Amy qui nous est décrite dans le recueil. Une fillette à qui on ne peut donner d'âge. Voici le trailer officiel du recueil : à visionner sur mon blog Parlons un peu des personnages. Tout commence avec un couple, Coralie et Charles, et un agent immobilier. Charles a un projet immobilier important et il souhaite convaincre sa compagne Coralie du potentiel du bâtiment qu'il a repéré. Malgré l'enthousiasme de Charles, Coralie est loin d'approuver son choix : les lieux ne lui inspirent pas confiance. L'agent immobilier leur annonce qu'il s'agit d'un ancien asile psychiatrique ce qui ne fait que renforcer le scepticisme de sa cliente. Coralie n'étant pas "équipée" pour explorer l'étage en piteux état, elle décide de flâner au rez-de-chaussée et finit par tomber sur un dossier de patient, le dossier d'une certaine petite Amy. On y découvre un rapport nous en apprenant plus sur ce personnage singulier et terrifiant. Amy avait beau n'être qu'une petite fille, elle n'en avait pas moins un côté dangereux. Le rapport concernant la fillette est accompagné d'un livre dont elle est l'auteure, un livre contenant des contes qu'elle avait écrits. Mis à part ces quatre personnages nous faisons la connaissance d'une multitude d'autres hommes, femmes et enfants, parfois bourreaux, parfois victimes. Mon avis concernant ce recueil : J'ai beaucoup aimé la technique utilisée par l'auteur pour composer ce recueil : une histoire qui englobe toutes les autres histoires de l'ouvrage. Ceci donne un petit aspect "roman" à ce recueil. Les textes ne sont pas simplement juxtaposés mais bels et bien regroupés en une seule et même histoire. Une manière intelligente de lier toutes ces nouvelles entre-elles en traçant un fil conducteur logique. Un petit plus non négligeable : les illustrations intérieures. Chaque nouvelle se voit dotée d'une illustration en niveaux de gris en parfait rapport avec les textes. Une petite touche d'originalité qui ôte toute austérité à l'ouvrage. L'ambiance angoissante est présente du début à la fin. Autant par les faits relatés que par le vocabulaire utilisé. On frissonne, on se ronge les ongles, on ouvre de grands yeux ronds... en attendant de savoir comment chaque histoire va bien pouvoir se terminer. Chaque nouvelle nous apporte une part de frayeur, d'horreur. Un point fort : aucun texte ne se ressemble. Chaque histoire est une nouvelle découverte, un nouveau voyage aux frontières de l'horreur et du macabre. L'auteur joue avec les peurs ancestrales de tout un chacun avec brio. Ce recueil se lit vite, très vite : étant donné mon état de fatigue, j'avais décidé de lire une nouvelle par soir mais je me suis très vite rendue compte que c'était impossible à tenir. J'avais trop envie de découvrir l'histoire suivante et je me suis finalement retrouvée à lire au moins 3 nouvelles avant de sombrer dans les bras de Morphée. La faute à qui ? La faute à l'auteur qui, avec talent, nous ensorcelle de par son style et ses idées. J'ai tout de même un petit regret : j'aurais aimé qu'Amy soit beaucoup plus présente. Ce personnage intrigant m'a vraiment plu et j'aurais apprécié de faire plus ample connaissance avec elle. En conclusion : Un recueil de nouvelles qui se lit très facilement. Je le recommande vivement aux lecteurs avertis : il ne faut pas avoir peur de plonger dans un univers cauchemardesque et macabre. Les fans de Masterton, Stephen King et autres maîtres de l'horreur y trouveront certainement leur compte. Un grand merci à l'auteur, Frédéric Livyns pour m'avoir permis de découvrir l'univers terrifiant d'Amy.
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