contact | en savoir plus | aide |
CULTURE | Lecture publique

Accueil > Recherche > Notice complète

  • Recherche simple
  • Recherche avancée
  • Modifier la recherche
  • Panier
  • ImprimerVersion écran
  • Historique
  • Première page
  • Page précédente
  • Notice 4 sur 4
  • Page suivante
  • Dernière page

Notice complète

4/4
Marx et la poupée : roman
Auteur :
Madjidi, Maryam
Langue :
français
Éditeur :
J'ai lu
Date de publication :
2018
Collection :
J'ai lu 12272
ISBN :
9782290155110
Type de document :
Livres

Faire venir cette édition Faire venir cette édition

Localiser une bibliothèque
Bibliothèque Commune Cote Qté Réservable Lien vers le catalogue source
BRUXELLES - Bibliothèque des Riches-Claires BRUXELLES R-4 MA 778,5 M 1 oui 02253744268

Il n'y a pas de résumé pour cette notice.

Vous devez créer un compte pour ajouter des commentaires.
Date : 04/01/2017 - 23:28:02 Auteur : MarianneL (via Babelio)

La douleur de l'exil et le baume des mots pour éclairer la vie. À paraître le 12 janvier 2017 au Nouvel Attila, le premier roman de Maryam Madjidi est poignant, tendre et poétique. Il est construit comme un chemin entre deux pays, entre la langue maternelle et la langue de l'exil : l'histoire de Maryam, enfant exilée à Paris en 1986 avec ses parents dans le sillage de la révolution iranienne et de la répression, ayant apprivoisé la langue française et la magie des mots pour s'intégrer, dominé l'écriture pour faire renaître les fantômes et les étoiles filantes laissées derrière soi en Iran, pour raconter l'oubli et finalement le lien renoué avec la langue persane. «Un père, une mère et une fille Le père avait la forme d'une ombre se faufilant sur les murs La mère, le visage caché, portait une longue robe balayant la terre La fille, silhouette légère, avait les pieds suspendus dans l'air Et tous les trois gardaient un secret dans le creux de la main Sur leur paume, un mot était gravé : EXIL.» La suite sur mon blog ici :
Consulter sur Babelio

Date : 14/01/2017 - 15:53:05 Auteur : loudarsan (via Babelio)

Critique complète sur le site. Il était une fois trois naissances et une histoire de racines, d'exil, d'assimilation et de retrouvailles. [...] Maryam Madjidi tente de résoudre le paradoxe douloureux de l'exil et démêle les noeuds d'une identité construite, déconstruite, reconstruite autour d'une double culture qui est à la fois richesse et fardeau.
Consulter sur Babelio

Date : 17/01/2017 - 16:08:03 Auteur : motspourmots (via Babelio)

Oh le beau coup de coeur ! Ce premier roman m'a enthousiasmée du début à la fin. Je suis passée du sourire aux larmes avec un même bonheur, soufflée par la beauté de ce texte à la fois fort et tendre, poétique et politique. L'auteure aborde le thème de l'exil et de l'identité avec une finesse qui rend son propos terriblement efficace et percutant. Mais c'est l'émotion que l'on retient. Celle qui nous étreint à chaque fois que se dressent les images qui traduisent le vécu et les sentiments de l'auteure. "Ma mère porte la vie, mais la Mort danse autour d'elle en ricanant, le dos courbé...". Maryam est dans le ventre de sa mère aux premières heures de la révolution iranienne qui marquera son enfance au sein d'une famille d'opposants portés par la doctrine communiste. Position intenable qui aboutira à l'exil, l'installation en France d'abord du père puis de la famille entière, l'apprentissage d'une nouvelle langue, d'une nouvelle culture, d'un nouvel environnement. Une deuxième naissance en quelque sorte. Née deux fois, à deux endroits différents, Maryam porte en elle deux cultures qui s'affrontent et qu'elle utilise selon les moments et les services qu'elles peuvent lui rendre. Il lui faudra bien une troisième naissance pour parvenir à réconcilier les deux, par la grâce de l'écriture. Il y a des pages magnifiques sur ses parents, la relation avec sa mère. Des mots somptueux pour tenter de décrire ce lien indestructible qui l'attache à ses ancêtres et à sa culture par l'intermédiaire de celle qui lui a donné la vie. Il y a des moments de grâce, une plongée dans la poésie persane qui irrigue la culture iranienne, de l'ironie face aux fantasmes suscités par ses origines. Il y a cette façon d'appréhender le monde propre à ceux qui ne sont plus chez eux nulle part mais trouvent partout de quoi construire et enrichir une vie. Et puis, il y a ce moment sublime, ce dialogue entre les deux langues, le français et le farsi, l'une oubliée et délaissée l'autre investie par nécessité mais devenue LA langue principale et qui symbolisent si bien l'affrontement permanent, le tiraillement entre les deux cultures. C'est un livre précieux que nous offre Maryam Madjidi, encore magnifié par le très beau travail d'édition et de direction artistique du Nouvel Attila. Un livre magnifique, touchant, puissant et sensible. A découvrir toutes affaires cessantes.
Consulter sur Babelio

Date : 28/01/2017 - 22:55:48 Auteur : igolenerougier (via Babelio)

Si Marx et La Poupée partagent le titre de ce livre, c'est qu'ils ont déjà en commun d'avoir été enterrés dans un jardin de Théhéran en 1986 par Maryam, une petite fille de six ans, et ses parents, obligés de fuir leur pays pour échapper à la mort. S'exiler en France où Maryam, à l'heure où elle écrit, est une jeune adulte professeur de français. Son récit donne à vivre ce parcours singulier, ces trois naissances successives, que dessinent une double nationalité et une double culture, les françaises et les persanes. Ce récit, s'il se lit comme un journal, n'est pas un récit logique et chronologique, car où est la logique de la vie quand on est toujours et partout un « quelqu'un d'ailleurs » ? « Je n'ai pas de racines, je ne suis pas un arbre », oppose la petite fille quand ça ne va pas. « MARX ET LA POUPEE » est une vaste fresque impressionniste dans laquelle chacun des quelque cinquante pointillés donne une teinte, un climat, une situation, une rencontre. Des moments graves, douloureux, cruels même, mais aussi des épisodes joyeux lorsque le regard prend de la distance, dit l'amour simple et vrai que cette famille sait ne pas perdre, parfois même dans l'insouciance ou une certaine naïveté. Le lecteur n'a pas le choix, il est le témoin de l'Exil, Maryam avertit en toute clarté : « Les images défilent, en boucle avec un mot qui se répète : exilée ». « MARX ET LA POUPEE » est l'histoire d'une exilée. On ne saura jamais si changer de pays, avoir deux pays, est une chance ou un poids. Simplement parce que c'est à la fois l'un et l'autre. Loin de tout prosélytisme, « MARX ET LA POUPEE » n'en est pas moins construit sur des convictions inébranlables. Sans ces valeurs chevillées au corps, le père n'aurait pas glissé dans les bureaux de la banque qui l'emploie des tracts appelant à la révolution, la mère, enceinte n'aurait pas sauté dans le vide pour échapper à une fusillade, la petite fille n'aurait pas enterré ses jouets avant l'exil. Vigoureux et tonique, le récit emprunte, au fil des épisodes qui sont autant de petites nouvelles, des architectures d'écriture multiples dont chacune épouse les contours du sujet abordé. C'est un bonheur de lecture et sans aucun doute la rencontre d'un vrai talent d'écrivain. La précision des événements rapportés laisse toute sa place à une poésie sensible « Ramasser les lambeaux, les sauver, les enfiler comme des perles, en faire une guirlande de mots à moi, l'accrocher au sommet d'un arbre, pour que ça bouge, pour que ça vive ». « MARX ET LA POUPEE » ne parle que de vie, même si la vie y est en danger. Si l'oncle Samam en prison grave sur un caillou le nom du bébé à naître, c'est « pour ne pas oublier que la vie existe ». La vie est toujours là. Et lorsqu'elle risque trop de s'absenter Grand' Mère Massoumeh sait apparaitre et dire au lecteur : « Ouvre le poing. Ne détruis pas ce que tu tiens à peine dans la main ». Oui, « MARX ET LA POUPEE » est un livre qui fait vivre, et Maryam Madjidi est un écrivain de la vie. "MARX ET LA POUPEE" a fait l'objet, dans le cadre des CORRESPONDANCES DE MANOSQUE 2016, d'un "LABORATOIRE EDITORIAL", dans lequel l'éditeur LE NOUVEL ATTILA propose à des lecteurs d'être complices de lectures de manuscrits. Les manuscrits lus sont anonyme, par respect des auteurs. Un débat public avec l'éditeur est organisé autour du retour de ces lectures. Le "LABORATOIRE EDITORIAL" permet aux lecteur et au publics de mesurer le chemin entre un manuscrit et un livre, à commencer par le choix du titre. "MARX ET LA POUPEE" a reçu le GONCOURT DU PREMIER ROMAN 2017
Consulter sur Babelio

Date : 03/02/2017 - 18:53:24 Auteur : lucia-lilas (via Babelio)

« Je ne suis pas un arbre, je n'ai pas de racines. » Magnifique autobiographie dans laquelle Maryam Madjidi, née en Iran, raconte son enfance entre des parents militants qui organisent des réunions clandestines, une grand-mère refusant que sa première petite-fille serve à transporter des documents secrets dans ses couches et deux oncles en prison. Elle se souvient. Des images, comme des bulles, éclatent ou s'envolent. Elle se souvient qu'elle doit donner ses jouets avant de partir en France : posséder est une vilaine chose lui disent ses parents. La petite fille pleure : ses jouets, elle veut les garder ! Avant de quitter ce pays sans avenir, les parents aussi enterreront leur bien : des livres. Marx, Engels, Lénine, Makarenko dans un trou. Elle se souvient. Son oncle Saman, dix-neuf ans, est en prison, il y restera huit ans. C'est ce qui arrive aux gens qui s'opposent au pouvoir. Elle se souvient. Abbâs vient aux réunions, il est jeune, il croit qu'un changement est possible. Ils l'ont arrêté en pleine nuit. Il n'a même pas eu le temps d'enfiler ses chaussures. Il ne reste de lui qu'une sandale. Une pauvre sandale en plastique. Elle se souvient encore. Les « Fatmeh Commando », police des bonnes moeurs, enlèvent les femmes mal voilées ou insuffisamment habillées à leur goût, comme ça, dans la rue. Elles les embarquent brutalement. Après leur passage, la rue est vide. Alors, il faut partir. Partir, c'est se retrouver en pays inconnu, entendre des mots inconnus, sentir des odeurs inconnues. Être étranger, être d'ailleurs. Et petit à petit, alors qu'on s'habitue au nouveau pays, on devient de nulle part. On n'appartient plus au pays d'origine dont on oublie doucement la langue et l'on n'est toujours pas du pays où l'on vit. D'où venez-vous ? D'Iran. Ah, comme ça doit être beau, là bas, j'aimerais moi aussi avoir une double culture, quelle richesse ! Maryam reste muette : être d'ici et d'ailleurs, c'est être de nulle part, coupée en deux, arrachée et non vraiment replantée, étrangère partout. Perdre son identité. Paris : 15m². La mère attend. La petite fille voit la mère qui attend. « J'aurais aimé ramasser les lambeaux de tes rêves, les sauver, les enfiler comme des perles dans ma guirlande de mots à moi, et l'accrocher au sommet d'un arbre pour que ça bouge et vive encore. Te réveiller. Te ressusciter. Noircir tes traits, mettre du rouge sur tes joues, sur tes lèvres, t'injecter de la vie pour que tu chantes, tu ries, tu cries mais rien à faire, tu te diluais silencieusement dans une eau imaginaire. » Et puis, l'école, les autres : la petite fille ne joue pas. Elle n'a pas les mots pour cela. Elle est seule. L'autre, la langue maternelle, est là, tapie au fond de la petite fille. Elle attend. Elle sait que la petite fille ne l'a pas oubliée. Elle viendra la rechercher mais pas tout de suite, plus tard. Bien sûr, être d'ailleurs a des avantages : avec humour, Maryam raconte comment elle s'amuse et joue auprès des hommes de son charme oriental : « Je lui fais mes regards langoureux, je deviens aussi sensuelle que possible, je suis une toile de Delacroix. Je passe la main dans mes cheveux. Je renverse ma tête, dévoilant la chair souple et fraîche de mon cou. Si je pouvais je demanderais au serveur quelques coussins, voilages et riches tentures. » Si ça ne marche pas, on passe au plan B : Maryam récite des vers d'Omar Khayyâm en persan : « En veux-tu, en voilà ! » Elle joue à « l'exilée romanesque » et ça marche souvent ! Mais dans ce livre, Maryam ne joue plus : elle se met à nu et raconte son histoire, l'histoire d'une femme libre et libérée : « Je vous le donne, ce masque, prenez-le, je le dépose dans vos mains. » Un très beau texte, sensible et original, mêlant prose des souvenirs, contes et poésies, multiples formes d'expression pour dire l'arrachement, la violence du départ, la coupure de l'exil, la difficulté de renaître ailleurs, dans un pays qui n'est pas le sien mais qui finira par être un lieu à soi, un lieu où être soi, enfin ! Superbe !
Consulter sur Babelio

Il n'y a pas de citation pour cette notice.

Il n'y a pas de suggestion de lecture pour cette notice.

Il n'y a pas de vidéo pour cette notice sur Babelio.

Il n'y a pas de vidéo pour cette notice sur Libfly.

Il n'y a pas d'audio pour cette notice.

Il n'y a pas de mots clés pour cette notice.

  • Première page
  • Page précédente
  • Notice 4 sur 4
  • Page suivante
  • Dernière page