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CULTURE | Lecture publique
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Notice complète
1/8
Banquibazar : la colonisation belge au Bengale au temps de la compagnie d'Ostende
- Auteur :
- Dumont, Georges-Henri
- Sujet :
- Colonisation : Bengale : 18e siècle
- Belgique -- 1713-1740 (Charles VI)
- Compagnie d'Ostende
- Banquibazar (Inde)
- Éditeur :
- P. Legrain
- Date de publication :
- 1982
- Type de document :
- Livres
- Exemplaires
- Résumé
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- Disponible en librairie
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| Bibliothèque | Commune | Cote | Qté | Réservable | Lien vers le catalogue source |
|---|---|---|---|---|---|
| LOBBES - Réserve centrale (Lobbes) | LOBBES | R1 - 325(493) | 1 | oui | 65400100350047 |
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"Banquibazar : la colonisation belge au Bengale au temps de la compagnie d'Ostende"
L’histoire de notre pays prend parfois des couleurs de roman d’aventures. L’épisode abordé ici commence aux alentours de 1715.
Nous sommes à la sortie des guerres de succession d’Espagne et la fermeture de l’Escaut et les servitudes douanières imposées par la Hollande et l’Angleterre nous ont plongés dans un certain marasme économique. Pourtant, un eldorado commercial n’attend plus que nos navires : les Indes orientales, qui procurent soieries, coton, bois précieux, épices, thé… Les armateurs et financiers des Pays-Bas autrichiens se mettent à rêver de fortune : relancer l’activité du port d’Ostende et établir un comptoir sur les rives du Gange, à l’exemple de la France à Chandernagor ou de l’Angleterre à Calcutta. Créer une Compagnie des Indes ostendaise.
Le style alerte de Georges-Henri Dumont nous embarque au côté des principaux protagonistes de cette entreprise, dont le lieutenant-général anversois Jacques-André Cobbé. Et l’on découvre qu’obtenir un terrain sur les terres du nabab s’avéra bien difficile : les coûteuses exigences des différentes autorités et la concurrence féroce des comptoirs étrangers demanderont aux envoyés trois ans de vicissitudes et de combats, parfois sanglants, avant de décrocher le précieux sésame pour leur comptoir de Banquibazar.
Mais bientôt les jours de la Compagnie ostendaise étaient comptés car sa prospérité irrita tant les 3 puissances concurrentes qu’elles envoyèrent un ultimatum à l’empereur Charles VI, le sommant de la démanteler, sous peine d’une peine d’une guerre. Elle fut officiellement dissoute en 1731, mais Banquibazar ne s’arrêta de fonctionner qu’en 1744, avec la mort de son dernier gouverneur.
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