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Bibliothèque | Commune | Cote | Qté | Réservable | Lien vers le catalogue source |
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QUIEVRAIN - Bibliothèque communale de Quiévrain | QUIEVRAIN | 8-3 DID 518R | 1 | oui | 28658 |
COUILLET - Bibliothèque A la Queue Leuleu | COUILLET | 840-3 DID 0518 r | 1 | oui | FC008630 |
BLEHARIES- Centre de Lecture publique de Brunehaut | BLEHARIES | 82-3 DID | 1 | oui | 2269 |
FARCIENNES - Bibliothèque communale de Farciennes | FARCIENNES | 8-3 DID0518 1 | 1 | oui | 12738 |
Charles Janssens - Bruxelles | BRUXELLES | R-4 DID R | 1 | oui | 02280068037 |
KOEKELBERG - Bibliothèque communale | KOEKELBERG | 84-3 DID 0518 | 1 | oui | 02420044723 |
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Commencé en 1760, le roman La Religieuse de l'écrivain et philosophe français Denis Diderot, reprenant les mémoires d'une jeune femme contrainte à prendre le voile, était à la base qu'une mystification émanant du petit groupe de Mme d'Epinay dont Diderot faisait partie...
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Très bonne histoire mais je me suis ennuyée ...est ce du au style (un peu desuet) ou bien à l'intrigue (peu de rebondissement) ?
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La forme du récit, comme une longue lettre adressée à un protecteur, le marquis de Croismare, passe bien en dépit de l'absence de découpage en chapitres. Par ce texte, Diderot dénonce l'Église, la pression qu'elle exerce sur la jeunesse, mais aussi le trafic des dots, les comportements inhumains. Dans le dernier couvent, la mère supérieure est clairement lesbienne, Suzanne ne se rend pas compte de ses manoeuvres, mais son directeur spirituel, si. Du point de vue de l'étude d'une période, il faut lire ce livre, mais j'avoue que ce n'est pas mon préféré... Je n'avais pas vu l'adaptation récente au cinéma.
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Un ouvrage très plaisant
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Selon son propre auteur, Denis Diderot, le roman "La Religieuse" est une « effrayante satire des couvents ». Autant dire que le célèbre encyclopédiste emploie ici toute la force de sa plume pour nous dresser un tableau accablant des « maisons closes » tant répandues en France et en Europe en plein siècle des Lumières. Tout s'oppose effectivement entre la pensée libérale de Diderot et les rigoureux principes de ces mystérieux cloîtres. Il n'est donc pas étonnant qu'il se soit appliqué à composer une oeuvre pour y dénoncer les abus et les horreurs issues de l'organisation même de ces systèmes oppressifs, surtout quand on sait que sa propre soeur y fut internée et y perdit la raison puis la vie. Un concours de circonstances lui permit de se lancer dans l'entreprise sous forme de lettres écrites à un ami, le marquis de Croismare, par une certaine soeur Marguerite Delamarre, véritable religieuse ayant voulu rompre ses voeux pour retrouver sa liberté. L'ami mystifié se prit si bien au jeu que Diderot fût contraint, au fur et à mesure que la correspondance se prolongeait, de donner corps à cette jeune nonne désespérée par la vie des couvents. (Toute cette histoire est très bien expliquée dans la préface de Claire Jaquier). Diderot donne donc voix à son roman par l'intermédiaire de la jeune soeur Suzanne Simonin composant une sorte de journal intime rédigé afin de mettre à jour tous les vices cachés derrières les noires murailles de communautés soi-disant vouées à Dieu : tortures, supplices, extorsions et harcèlements. La tableau dressé par la narratrice montre des individus rendus fous par la claustration et les privations, les seuls personnages sensés étant ceux bénéficiant de leur liberté. Diderot réussit à peindre une soeur n'agissant que sous le moteur de la raison, rendant les différentes mères supérieures qu'elle rencontre totalement déconcertées, car elle les confronte à l'inanité de leur prières et de leur vie. Tout ce qu'elles font n'a alors plus de sens. Suzanne Simonin étant la négation même de Dieu.
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