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Notice complète

1/1
La modification : roman
Auteur :
Butor, Michel
Langue :
français
Date de publication :
1983
Collection :
10/18 53
ISBN :
9782264000675
Type de document :
Livres

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Bibliothèque Commune Cote Qté Réservable Lien vers le catalogue source
BASTOGNE - Bibliothèque et ludothèque de Bastogne -Bertogne-Houffalize BASTOGNE 82-3*BUT*M 1 oui L 7498
LIEGE - Centre Multimédia Don Bosco LIEGE 8-3 BUT 1 oui CMDB0A000050144
HUY- Bibliothèque publique locale de Huy HUY 8A BUT M 1 oui 450000043017
LAEKEN - Bibliothèque de Laeken LAEKEN G.84-3 BUT 1518 1 oui 02370320787
SCHAERBEEK - Bibliothèque Sésame SCHAERBEEK 84-3 BUT 1 oui 0176201030
SCHAERBEEK - Bibliothèque Thomas Owen SCHAERBEEK 84-3 BUT 1 oui 0334921030

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Date : 31/05/2010 - 15:20:14 Auteur : camille890 (via Babelio)

Entre Paris et l'Italie, un homme détricote, dans sa tête, les fils de sa passion amoureuse pour une jeune romaine qu'il va pourtant rejoindre. Parvenu à la gare, que va-t-il faire ? C'est du grand art.
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Date : 10/02/2011 - 10:16:13 Auteur : LaLo (via Babelio)

"La Modification" est un livre dans lequel il ne se passe rien. Ne vous attendez pas à de l'action, il n'y en a pas. Mais littérairement, ce livre est une bombe. Le lecteur est plongé dans la tête du personnage, dans ses pensées. Il évolue avec lui. La narration à la deuxième personne du pluriel inclut le lecteur dans le récit. Celui-ci est directement interpellé par le texte. Toutefois, il faut avoir le courage de lire près de 300 pages au cours desquelles il ne se passe rien. A lire pour la culture littéraire !
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Date : 15/05/2011 - 12:06:31 Auteur : Elvira (via Babelio)

Vous avez mis le pied gauche sur la rainure de cuivre, et de votre épaule droite vous essayez en vain de pousser un peu plus le panneau coulissant" : on entre dans le roman par cette phrase et tout le roman est à la deuxième personne du pluriel. Tout de suite, le lecteur est pris par la curiosité et se sent avancer en même temps que le personnage, un peu comme dans les Livres dont vous êtes le héros. Concrètement il ne se passe rien du tout dans le roman : il s'agit seulement d'un voyage en train où un homme fait le point sur sa vie parce qu'il vient de prendre une décision importante. L'écriture est vraiment agréable, même si les personnes ayant en horreur les phrases pouvant faire une page de long le trouveront indigeste. Les amoureux de Rome (et aussi un peu de Paris) y trouveront leur compte, puisque l'on assiste à quelques pérégrinations dans la ville. On est vite saisis d'un sentiment de mépris face à cet homme lâche qui finalement nous renvoie à notre propre médiocrité.
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Date : 01/08/2011 - 21:29:55 Auteur : TRIEB (via Babelio)

Tout commence d'une manière on ne peut plus commune : Léon Delmont, représentant d'une entreprise italienne de machines à écrire, Scabelli, entreprend, par le train Paris-Rome, un voyage vers la ville éternelle où il compte rencontrer Cécile, son amante, connue à Rome. Elle l'émerveille en lui faisant découvrir les arcanes de cette prestigieuse Cité .Il compte quitter Henriette, épouse légitime, dont la vie commune encore partagée ne lui inspire plus guère qu'ennui et lassitude de moins en moins dissimulée. La trame serait on ne peut plus commune si des traits profondément originaux de ce roman ne venaient le différencier aux yeux du lecteur : il est écrit à la deuxième personne du pluriel, ce qui imprime aux différentes descriptions une distance constante vis-à-vis du roman. Ce mode de récit pourrait provoquer une identification aux personnages décrits, à leurs aspirations, à l'évolution de leurs sentiments respectifs nourris les uns envers les autres .Il n'en est rien , et nous sommes les témoins, grâce à ce subterfuge , des descriptions les plus détaillées, les plus fouillées des pensées constituant en fait l'ensemble de la vie intérieure des participants à cette intrigue .C'est parfois le ton d'une plaidoirie d'avocat qui est adopté : « Ce voyage devrait être une libération, un rajeunissement, un grand nettoyage du corps et de votre tête ;ne devriez-vous pas en ressentir déjà l'exaltation ? Quelle est cette lassitude qui vous tient, vous diriez presque ce malaise ? » A d'autres moments du récit, c'est l'anticipation de la situation des protagonistes qui est souvent utilisée, comme pour permettre au lecteur une meilleure intériorisation de la structure de leurs réflexions les plus essentielles : « Maintenant, Cécile allait venir à Paris et vous demeureriez ensemble, de cela vous étiez, vous êtes bien certain, (…) mais de la triomphante joie de Cécile qui vous avait tant taquiné sur votre bourgeoise hypocrisie. » L'auteur prête également par l'intermédiaire de notre amant voyageur, une vie imaginaire à ses compagnons de compartiment, tous et toutes affublés d'un statut social, d'une vie et de projets dérivés de l'imaginaire de Léon Delmont. Il est fait appel dans le roman aux divers paysages , monuments et quartiers des villes de Rome et de Paris , pour mettre à nu les raisons profondes de Léon et de Cécile de choisir comme théâtre définitif de leur passion la ville de Rome .L'histoire antique et la mythologie viennent à la rescousse pour alimenter les scrupules , les interrogations de Léon Delmont .Ces dernières l'emportent , il doute du bien-fondé de ce voyage , censé à l'origine représenter un seconde chance pour lui : « Il faudrait donc( ….) que vous puissiez jouir de l'apparence de ce bonheur qui, lui, vous échappe, goûter quand même à un fragment de cette vie que vous imaginiez si prochaine et qui s'éloigne de plus en plus dans l'illusoire et l'impossible. » Est-ce vraiment un voyage qui est décrit là ? On peut y voir la tentative, parfaitement aboutie, de recenser et de hiérarchiser tous les flux de pensées qui composent la vie intérieure des individus. L'écriture du roman est élégante ; les phrases, par leur longueur, nous rendent complices des tourments et joies composant cette intrigue. Elles prennent leur temps, celui de la dissection, de la radiographie des passions humaines.
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Date : 14/05/2012 - 19:55:14 Auteur : myker (via Babelio)

J'ai longtemps repoussé le moment de le lire. L'affiliation de l'auteur au Nouveau Roman me rebutait, je craignais quelque chose de froid, un exercice de style assez vain sur un thème qui pourtant me passionne, celui du voyage en train. Mais finalement, une recherche internet pour un exposé sur le discours du désamour me donne envie de m'y plonger. Et à la façon du retournement induit dans son titre, ce livre a supprimé tous mes préjugés, pour s'imposer comme un des plus beaux textes au sujet de ce désenchantement qu'est la fin de l'amour. L'intrigue est simple : un homme prend le train à Paris en direction de Rome, où il va retrouver sa maîtresse pour lui annoncer qu'il lui a trouvé une situation sur Paris et qu'ils vont bientôt pouvoir s'y installer ensemble, après qu'il aura divorcé de sa femme. Le livre nous raconte ce voyage, effectivement décisif, mais pas forcément de la façon prévue ! Ce long monologue - que le "vous" de la narration transforme en dialogue interne, épouse les moindres mouvements de la pensée au gré des tours de roue du train (à l'époque il faut 24 heures pour relier les deux capitales !), et nous offre un flux de conscience très littéraire - et très juste à la fois. Un très beau roman, pas forcément connu pour les bonnes raisons, qui traite avec pudeur un sujet sur-représenté dans la littérature, et qui ici se démarque par la richesse de l'analyse qui en est faite. Au-delà de ça, il reste de très belles vignettes de souvenirs colorés par la mémoire, une indéniable qualité de l'expression du voyage (et du temps qui ne passe pas), enfin un réel pouvoir de modification sur notre vision de la vie, et le discours que chacun en fait.
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