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6/30
Mont-Oriol
Auteur :
Maupassant, Guy de 1850-1893
Parfenov, Michel
Langue :
français
Éditeur :
Classiques universels
Date de publication :
2001
ISBN :
9782845950481
Type de document :
Livres

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Bibliothèque Commune Cote Qté Réservable Lien vers le catalogue source
WANDRE - Bibliothèque de Wandre LIEGE 8-3 MAUPASSANT 1 oui 1030000208122

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Date : 05/08/2013 - 18:25:02 Auteur : spleen (via Babelio)

Intriguée par les bonnes critiques des romans ou nouvelles de Maupassant, j'ai passé outre mon à priori concernant cet écrivain, classé, à tort dans la catégorie "scolaire"... Mon choix s'est porté sur ce court roman de 200 et quelques pages, Mont-Oriol ,un peu au hasard pour m'apercevoir qu'il y avait très peu de critiques: peu importe ma lecture a été plaisante. Caricature du milieu bourgeois séjournant dans une ville thermale de l'Auvergne avec une jolie description de la Limagne qui m'a donnée envie d'aller visiter ce coin d'Auvergne que je ne connais pas. Plus que la plongée dans le milieu des curistes en soi, c'est une critique d'une part du microcosme des médecins souvent directeurs de la station thermale, en proie aux jalousies, à la concurrence et aux mesquineries entre confrères : ridicules , suffisants et incompétents: Les ordonnances du Docteur Bonnefille sont hilarantes et la description des appareils de gymnastique auto-motrice font sourire . Et surtout Maupassant décrit avec acuité, les combines et coups bas des hommes d'affaires qu'ils soient banquiers juifs profitant d'un séjour dans l'hotel de la station ou riche paysan propriétaire des terrains voisins, filou et roublard à souhait . On y trouve également le portrait peu flatteur de jeunes hommes de bonne famille, désoeuvrés ou désargentés à la recherche d'une maitresse facile ou d'un mariage juteux. Les grandes perdantes sont, comme souvent à ce siècle, les femmes , d'abord les jeunes filles traitées par leur père comme marchandise, et par leurs prétendants comme valeur rajoutée et lorsque par hasard elles découvrent la passion amoureuse comme Christiane, c'est pour également connaitre la souffrance de l'abandon ! Je pense que je vais continuer mon incursion dans l'oeuvre de Maupassant: Merci aux amis de Babelio de m'avoir donné envie de redécouvrir ce grand écrivain.
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Date : 21/06/2014 - 21:11:10 Auteur : Ahessia (via Babelio)

J'ai lu ce livre dans le cadre d'une lecture obligatoire en classe de 2nde. Le Mont-Oriol est le livre le moins connu de Maupassant, pourtant il est extraordinaire ! Il m'a beaucoup plu (contrairement à certains autres livres du mouvement réaliste !) Maupassant passe d'une description captivante à un enchaînement d'actions, joue avec les différentes registres. Deux histoires principalessont menés en parallèle: la rencontre puis l'amour entre Paul et Christiane, et la naissance de la station d'Enval , à laquelles s'ajoutent des multitudes de petites histoires de la vie quotidienne . Tout y est adroitement mêlé, ce qui fait qu'on ne s'y ennuie jamais, les descriptions n'y sont pas trop longues et essoufflantes. Je le conseille à partir de la 2nde, il est très intéressant pour comprendre le mouvement réaliste, et est utile pour le bac !
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Date : 30/09/2014 - 13:09:21 Auteur : Renod (via Babelio)

Dans « Mont-Oriol », Maupassant croise des intrigues amoureuses et financières. Il expose sa vision pessimiste de la vie et de la passion amoureuse. Il dresse une satire du milieu médical. Son style est simple, conforme aux règles du réalisme. La nature auvergnate, décrite dans de belles envolées lyriques, joue un rôle important en accompagnant chacun des moments clés du roman. Résumé : Le marquis de Ravenel, âme tranquille et satisfaite, part en cure thermale en Auvergne. Son gendre, le financier William Andermatt et sa fille Christiane qui peine à tomber enceinte , l'accompagnent. Ils sont rejoints par son fils Gontran, sarcastique, mondain et endetté, et son ami Paul Brétigny , homme passionné et fantasque. La station d'Enval est le théâtre de rivalités entre médecins. La vie y est paisible jusqu'au jour où de nouvelles sources sont découvertes, à proximité, sur les terres d'un paysan nommé Oriol. Andermatt saisit le potentiel de cette découverte et se lance alors dans la construction d'une nouvelle station thermale. Pendant ce temps, sa femme s'éveille à la passion amoureuse et débute une relation avec Brétigny. L'année suivante, la station nommée « Mont-Oriol » est inaugurée. C'est un succès qu'il faut maintenant faire prospérer : des médecins parisiens de renom ont été attirés, la guérison d'un impotent est simulée et des machines révolutionnaires et farfelues sont installées. Après la spéculation, place au coeur ! Gontran fait la cour à Charlotte Oriol puis à sa soeur, Louise, quand on lui apprendra que cette dernière héritera des meilleures terres. Christiane qui a rencontré Paul à Paris dans la plus grande discrétion est enceinte de ce dernier. La grossesse de sa maîtresse lui répugne, il s'éloigne d'elle, c'est la rupture. Emu par Charlotte Oriol, il demande sa main sans contrepartie. Christiane donne naissance à leur fille, dans la douleur de son corps et de son âme. Elle comprend qu'elle est condamnée à la souffrance et à la solitude.
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Date : 04/02/2015 - 16:09:51 Auteur : ladyoga (via Babelio)

Mont-Oriol de Maupassant est paru en 1886 et a été écrit après Bel-ami. Le cadre est évidemment merveilleux puisqu'il se situe dans ma belle région. Toute la première partie du roman est comme une parenthèse de jouissance amoureuse lors d'un bel été, au sein du paysage à la fois majestueux et doux de l'Auvergne. Mont-Oriol, c'est aussi une critique des médecins et de la médecine, sous prétexte du développement d'une station thermale par un financier. On sent tout le scepticisme de l'auteur et les descriptions des pseudo prescriptions et des machines inventées valent le détour. Maupassant se livre à toute une étude de la société française dans ce microcosme de ville d'eaux, paysans du coin, banquiers et financiers brassant des richesses et dont le seul objectif est de faire fructifier le capital, juifs, femmes, bourgeois désoeuvrés, médecins... Ce roman est une oeuvre très pessimiste, même si l'auteur cherche à cacher ce pessimisme derrière de belles descriptions.
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Date : 23/04/2015 - 12:24:42 Auteur : cmpf (via Babelio)

Il y a beaucoup dans ce roman sur le thème de l'argent et de la spéculation. C'est une satire sur d'une part la médecine et d'autre part la bourgeoisie. C'est aussi une histoire d'amour. Christiane a épousé sur les instances de son père et de son frère, le banquier Andermatt, « un juif faiseur d'affaires. Il en faisait de toutes sortes et s'entendait à toutes choses avec une souplesse d'esprit, une rapidité de pénétration, une sûreté de jugement tout à fait merveilleuses. ». Quoiqu'amoureux de son épouse, il n'a, là encore, pas oublié ses intérêts. « Il avait épousé, par adresse, la fille du marquis de Ravenel pour étendre ses spéculations dans un monde qui n'était point le sien.». Après deux ans de mariage, pas d'enfant, la famille se retrouve donc à la station thermale d'Enval où la jeune femme pourra soigner les vagues maux dont elle souffre. Elle est accompagnée de son père le marquis de Ravenel, de son frère le comte Gontran qui lui-même a amené un ami Paul Brétigny. Toute l'action se situe d'ailleurs dans cette région d'Auvergne, la Limagne même si un retour à Paris entre deux séjours est évoqué. Cette station a été fondée par le docteur Bonnefille qui a découvert une source. Deux autres médecins l'ont rejoint cependant la station vivote. Mais voilà qu'un riche paysan, le père Oriol en faisant sauter un morne a fait jaillir une nouvelle source. Tout de suite le banquier voit tout le parti qu'il y aurait à créer une station rivale. Il faut attirer une riche clientèle et comment mieux le faire qu'en attirant des médecins parisiens. « Nous mettrons gratuitement ces demeures aussi élégantes que confortables à la disposition de nos médecins. S'ils s'y plaisent, ils achèteront seulement la maison de la Société Bernoise ; quant au terrain, nous le leur donnons… et ils nous le payeront… en malades. Donc, Messieurs, nous obtenons ces avantages multiples de couvrir notre territoire de villas charmantes qui ne nous coûtent rien, d'attirer les premiers médecins du monde et la légion de leurs clients, et surtout de convaincre de l'efficacité de nos eaux les docteurs éminents qui deviendront bien vite propriétaires dans le pays. » Tandis que son époux réussit tous ces projets : acheter les terres du vieux paysan, marier Gontran qui lui doit beaucoup d'argent à l'une des filles Oriol, qui apportera en dot d'autres terres, Christiane qui a vécu une très belle histoire d'amour avec Paul Brétigny, se voit repousser. « Elle ne comprenait pas qu'il était, cet homme, de la race des amants, et non point de la race des pères. Depuis qu'il la savait enceinte, il s'éloignait d'elle et se dégoûtait d'elle, malgré lui. Il avait souvent répété, jadis, qu'une femme n'est plus digne d'amour qui a fait fonction de reproductrice. ». Vaut-il mieux tabler sur l'argent que sur l'amour pour réussir sa vie ? C'est aussi une satire sur les médecins. Les médecins, Maupassant les connaissait, lui qui était atteint de syphilis. Il s'en moque particulièrement dans une pseudo ordonnance. « Attendu que M. X… est atteint d'une maladie chronique, incurable et mortelle ; « Il prendra : 1º Du sulfate de quinine qui le rendra sourd, et lui fera perdre la mémoire ; « 2º Du bromure de potassium qui lui détruira l'estomac, affaiblira toutes ses facultés, le couvrira de boutons, et fera fétide son haleine ; « 3º De l'iodure de potassium aussi, qui, desséchant toutes les glandes sécrétantes de son individu, celles du cerveau comme les autres, le laissera, en peu de temps, aussi impuissant qu'imbécile ; « 4º Du salicylate de soude, dont les effets curatifs ne sont pas encore prouvés, mais qui semble conduire à une mort foudroyante et prompte les malades traités par ce remède ; « Et concurremment : « Du chloral qui rend fou, de la belladone qui attaque les yeux, de toutes les solutions végétales, de toutes les compositions minérales qui corrompent le sang, rongent les organes, mangent les os, et font périr par le médicament ceux que la maladie épargne. » Les portraits sont très vivants. Celui du paysan, forcément madré chez Maupassant, est assez amusant, et sa ruse concernant le vagabond dans le but de vendre mieux ses terres est savoureuse. La malice du vagabond n'est d'ailleurs pas moindre. Il y a des traits d'humour tout au long du roman. Il serait dommage de limiter Maupassant à ses nouvelles, même si elles sont généralement excellentes. Lu dans le cadre du challenge XIXè siècle 2015
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