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Bibliothèque | Commune | Cote | Qté | Réservable | Lien vers le catalogue source |
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ETALLE - Bibliothèque Communale d'Etalle | ETALLE | 8-3*Vol*R | 1 | oui | ETA8634 |
VIRTON - Bibliothèque de Virton- Biblionef | VIRTON | BURO 8-3*VOLT*R | 1 | oui | VA37137 |
LA LOUVIERE - Bibliothèques communales (Rés.Louv. Lect. Publ.) | STREPY - BRACQUEGNIES | 8A-VOL-2001 | 1 | oui | 540103487 |
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Cette somme regroupant les contes les plus célèbres de Voltaire (Zadig, Micromégas, Candide, La Princesse de Babylone) offre une bonne entrée à celui qui souhaite découvrir l'oeuvre du grand philosophe. D'ailleurs, à tort ou à raison, Voltaire est essentiellement connu aujourd'hui pour ces fameux contes philosophiques, où sa langue acérée et son sens de l'ironie s'y déploient à merveille. Pourtant, de son vivant, ces petits contes furent écrits (j'espère que je ne dis pas trop de bêtises, les spécialistes de Voltaire rectifieront) pour satisfaire les besoins d'une aristocratie désirant se cultiver tout en se divertissant. Ils n'étaient donc pas considérés comme des écrits majeurs par leur auteur. Néanmoins, son esprit éclairé et son inextinguible volonté de combattre toutes formes de fanatisme donnent à ces récits merveilleux et aventureux une profondeur critique réjouissante et stimulante. L'ouverture de l'Europe sur le monde (premiers pas de ce que l'on nommera la mondialisation), l'accumulation des connaissances et des découvertes offrent à Voltaire l'occasion de mettre à distance et en question les réalités sociales, juridiques, religieuses ou économiques de son époque et de son pays. Ces contes présentent des tableaux souvent sombres et pitoyables d'hommes mus par un seul et impétueux ressort : le désir sexuel. Comme le conçoit Jean-Luc Godard à travers son cinéma, Voltaire met en lumière la prostitution généralisée qui régit nos sociétés, les femmes offrent leur corps soit pour subsister, soit pour améliorer cette subsistance. La grande majorité des individus acceptent de vendre, si ce n'est leur corps sexué, leur liberté, leur temps, leur santé, leurs rêves, pour quelque argent.
Cependant, Voltaire ne tombe pas dans un profond pessimisme, il reste persuadé que la raison saura un jour triompher des fanatiques, dogmatiques et autres infâmes religieux. Deux siècles et demie plus tard, des progrès notables ont été réalisés, mais il reste beaucoup à faire, les sectaires ont encore de beaux restes.
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Pour autant que j'aime Voltaire, j'ai trouvé ces textes méconnus souvent sans le moindre intérêt. On n'y retrouve pas la légèreté et la précision de sa plume, ni son talent de portraitiste. Une lecture qui m'a ennuyée.
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Puisque ce n'est pas même une fièvre jubilaire qui justifie la parution de ces deux volumes, gageons que c'est plutôt la pérennité d'un personnage hors du commun qui aura incité les auteurs à en revisiter la lettre et l'esprit.
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Un fond de bibliothèque, toujours actuels. Quand le ridicule tuait...
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Les éditions Actes-Sud ont regroupé une dizaine de contes voltairiens axés sur le thème du désir et de la passion amoureuse. Il s'agit d'exercices de style, en prose ou en vers, accomplis par Voltaire pour le divertissement des nobles aristocrates en mal de passe-temps. S'appuyant sur ses grands prédécesseurs, L'Arioste ou La Fontaine, Voltaire se plaît à peindre le moteur essentiel de l'humanité : la pulsion sexuelle. Mais, comme toujours, l'objet premier de l'auteur réside dans l'attaque qu'il adresse à l'hypocrisie religieuse. Ces récits exotiques montrent une société frustrée, étouffée par l'emprise d'une Eglise à la morale caduque, qui ne sentait pas, malgré les nombreux coups de semonce des philosophes, arriver son crépuscule tant espéré par une masse de moins en moins dupe de ses stupides balivernes. P.S. : une remarque sur la montée en puissance des gazettes et des publications au XVIIIe siècle évoque curieusement les bouleversements actuels survenus dans la transmission de l'information, notamment celle de la littérature, avec l'avènement de l'Internet et des blogs : "L'inondation des journalistes et des folliculaires est venue, laquelle a noyé le bon avec le mauvais, et a détruit toute érudition, en présentant des extraits à l'ignorance. Les lecteurs ont décidé comme les magistrats, qui jugent sur le rapport de leur secrétaire."
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