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Bibliothèque | Commune | Cote | Qté | Réservable | Lien vers le catalogue source |
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BRUXELLES - Bibliothèque des Riches-Claires | BRUXELLES | R-6 GA 498 C | 9 | oui | 02253628089 |
RACHECOURT - Bibliothèque communale Frédéric Kiesel | ATHUS | 8-3*GAR*189*C | 1 | oui | RAC6594 |
HERON- Bibliothèque publique de Héron | WANZE | 8A GAR | 1 | oui | 4520300189 |
LA HULPE- Bibliothèque communale WILL de La Hulpe | LA HULPE | LH(PA) - 8-3 | 1 | oui | 13100100028471 |
CHATELET - Bibliothèque Henri Matelart | CHATELET | 84 GAR 03,09 | 1 | oui | A000058692 |
HOUDENG - GOEGNIES - Bibliothèque Centrale du Hainaut - Bibliobus - Prêt inter-bbiliothèques | HOUDENG - GOEGNIES | 860-3 | 1 | oui | 510127841 |
CHARLEROI - Bibliothèque Principale Provinciale A. Langlois | CHARLEROI | 860-3/GAR | 2 | oui | 610160644 |
LA LOUVIERE- Bibliothèque Centrale du Hainaut | LA LOUVIERE | 07#73-016637/7 | 1 | oui | 730016637 |
LA LOUVIERE- Bibliothèque Centrale du Hainaut | LA LOUVIERE | 07#73-016638/8 | 1 | oui | 730016638 |
TOURNAI -Bibliothèque de la Ville de Tournai | TOURNAI | 8 GARCI | 3 | oui | 1000074032 |
PECQ -Bibliothèque communale de Pecq | PECQ | 8 MARQU | 1 | oui | 2886 |
NIVELLES - Bibliothèque locale de Nivelles | NIVELLES | PA - 8-3 | 1 | oui | 14000200298356 |
BERCHEM SAINTE AGATE- Bibliothèque publique | BERCHEM-SAINTE-AGATHE | GAR 0309 | 1 | oui | 0361698 |
BERCHEM SAINTE AGATE- Bibliothèque publique | BERCHEM-SAINTE-AGATHE | GAR 0901 | 1 | oui | 0361731 |
Adolphe Max - Bruxelles | BRUXELLES | R-6 GAR C | 1 | oui | 0227035112X |
LAEKEN - Bibliothèque de Laeken | LAEKEN | 86-3 GAR 0309 | 2 | oui | 02370932356 |
BRUXELLES - Bibliothèque Bruegel | BRUXELLES | 86-3 GAR 0309 | 1 | oui | 02390333689 |
BRUXELLES - Bibliothèque Bruegel | BRUXELLES | 86-3 GAR 0309 C | 1 | oui | 02390871634 |
BDTHEQUE Brand Whitlock - Bruxelles | BRUXELLES | R-6 GAR C | 2 | oui | 02260827320 |
Charles Janssens - Bruxelles | BRUXELLES | R-6 GAR C | 1 | oui | 02280074640 |
Bibliothèque du Mutsaard - LAEKEN | LAEKEN | 84-3 GAR 0309 | 1 | oui | 02400133913 |
Bibliothèque du Mutsaard - LAEKEN | LAEKEN | G 86-3 GAR 0309 | 1 | oui | 0240006155X |
EVERE - Bibliothèque Romain Rolland | EVERE | 8-3 GARC 0901 C | 3 | oui | 0166401 |
FOREST - Biblif | FOREST | 8-3 GAR 0309 C | 1 | oui | 02970702724 |
JETTE - Biblio Jette | JETTE | GARC | 1 | oui | 0102010192581 |
MOLENBEEK - Bibliothèque Taziaux | MOLENBEEK | 8-3 GAR C | 1 | oui | 02160159516 |
SCHAERBEEK - Bibliothèque Sésame | SCHAERBEEK | 84-3 GAR | 1 | oui | 0812331030 |
SCHAERBEEK - Bibliothèque Thomas Owen | SCHAERBEEK | 84-3 GAR | 1 | oui | 2459161030 |
UCCLE - Bibliothèque - Médiathèque Le Phare | UCCLE | R-6 GA 498 c | 1 | oui | 02641679733 |
UCCLE - Bibliothèque du Centre | UCCLE | 8-3 GA 5084 C | 2 | oui | 02740926156 |
UCCLE - Bibliothèque Homborch | UCCLE | R-6 GA 498 C | 1 | oui | 02641244212 |
BOUSSU - Bibliothèque communale de Boussu | BOUSSU | A82-31 GAR0 | 1 | oui | 5223 |
LA LOUVIERE - Bibliothèques communales (Rés.Louv. Lect. Publ.) | STREPY - BRACQUEGNIES | 8A-GAR0309 | 1 | oui | 540412808 |
LA LOUVIERE - Bibliothèques communales (Rés.Louv. Lect. Publ.) | STREPY - BRACQUEGNIES | 8A-MAR-1721 | 1 | oui | 540704798 |
Epopée de la fondation, de la grandeur et du déclin du village de Macondo, en plein coeur de la jungle amazonienne. La famille Buendia est condamnée à cent ans de solitude par la prophétie du Gitan Melquiades. A travers révolutions, guerres civiles, fléaux et destructions, elle traverse les trois âges : la naissance, la vie et la décadence.
Cien años de soledad
Traduction : Carmen and Claude Durand
On m'avait beaucoup vanté "Cent ans de solitude." Trop sans doute. Comme on avait trop mis l'accent sur la fin du roman qui, pour autant qu'on me le disait, était seule à expliquer le reste de l'ouvrage. Aussi ai-je été déçue.
Non cependant par l'ampleur épique du récit qui nous conte, en un style qui évoque à merveille les paysages et surtout l'atmosphère de l'Amérique du sud, la grandeur et la décadence de la famille Buendia et, à travers celles-ci, les tribulations d'un pays en formation, soumis à des guerres internes avant de se faire officieusement coloniser par les Etats-Unis, avec l'aval du parti conservateur mis en place par Simon Bolivar. (Face à eux, les libéraux, qui en tenaient pour Francisco de Paula Santander. Au bout du compte et en utilisant pour ce faire le personnage du colonel Aureliano Buendia - fils cadet de José Arcadio - Marquez les réunit dans le même sac politique, c'est-à-dire à la solde de la bourgeoisie et des USA.)
Les personnages sont flamboyants et pleins de cette vie si particulière qui anime les héros des grands auteurs sud-américains. On peut même parler ici d'une débauche de vie, de quelque chose d'outrancier et de superbe dont la Mort elle-même ne peut venir à bout puisque les spectres des disparus, que ne parviennent d'ailleurs pas à voir tous les survivants, n'arrêtent pas de hanter la vaste maison fondée puis élargie par José Arcadio Buendia et sa femme, Ursula.
Au premier rang de ces ombres, Melquiades, le gitan mystérieux et tutélaire, "mort aux laisses de la Sonde", qui fera découvrir aux habitants de Macondo d'authentiques tapis volants et lèguera à la famille Buendia une multitude de parchemins rédigés en un langage hermétique que, tour à tour, l'un ou l'autre des descendants mâles du premier José Arcadio tentera de déchiffrer.
En vain jusqu'à ce qu'il soit trop tard.
Au delà de l'ambiance très spéciale du roman, qui mêle le défilement de l'Histoire à un sens aigu du mythique, on peut voir dans la famille Buendia la Colombie elle-même, en tant que terre fertile et bénie des dieux, Grande Mère passive mais redoutable que les hommes, par leur folie, finissent par pousser à bout et qui reprendra ses droits à la fin du roman, après un déluge symbolique qui dura quatre ans. Car sous les yeux du lecteur, lentement mais sûrement, victime d'une malédiction qu'elle porte en elle ou pas, la famille Buendia se détraque : les générations échangent leur prénom, les rejetons légitimes sont élevés avec les rejetons adultérins, les jumeaux s'amusent à troquer leur personnalité, le temps semble tourner en rond, ce qui plonge l'arrière-grand-père et fondateur dans la folie alors que son arrière-petit-fils ne sait pas finalement s'il est amoureux de sa tante ou de sa propre soeur.
Mais pour moi, la fin n'explique pas tout, elle semble plaquée au contraire sur une chronologie fabuleuse : bref, elle me paraît finir le roman sans le finir et l'on croirait l'auteur pris de court.
Et vous, qu'en avez-vous pensé ?
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Si je n'avais qu'à citer qu'un livre, je citerais celui-là tant il m'a marquée. Pourtant, la première fois, j'avais abandonné ma lecture au bout de quelques pages. Trop dense, trop touffu...Puis j'ai repris ce bouquin quelques années plus tard, et là, je ne l'ai plus lâché. J'ai dû le relire ensuite 4 ou 5 fois. Il s'agit de la chronique sur un siècle, d'un petit village imaginaire, dans un pays imaginaire d'Amérique du Sud. Tout y est la vie, l'amour, la mort...Les personnages sont hauts en couleur, ce livre foisonne de scènes insolites et cocasses...
la suite sur http://leslecturesdeclarinette.over-blog.com/article-648510.html
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Une saga familiale, certes un peu complexe du point de vue des protagonistes (en effet, ils ont tous les mêmes noms ou presque au fil des générations. Un arbre généalogique ne serait pas inutile mais retenir les noms n'est pas vraiment essentiel), mais très sympa à lire. Une famille au destin hors du commun dans ce village de Macondo, qui traverse les siècles sur fond d'histoire de la Colombie (guerres civiles notamment) sans oublier une part de mystère et de magie. Gabriel Garcia Marquez sait décrire les petits riens de la vie quotidienne, le temps qui passe tout en écrivant une grande fresque qui ne perd jamais son souffle.
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J'ai dû m'y reprendre à deux fois pour lire ce classique. Je crois qu'il faut le lire assez rapidement car il se passe énormément de choses et ils ont tous les mêmes prénoms dans la lignée.On peut s'y perdre. Les personnages sont attachants mais sans excès. Le récit peut faire basculer des destins en seulement deux ou trois lignes. C'est un peu comme un tableau dont on peut sans cesse découvrir de nouveaux détails. Pourtant il n'y a jamais vraiment de longues descriptions et le récit progresse assez vite, indépendamment de la longueur de l'ouvrage.
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Un roman ô combien original qui, de ce fait, restera sûrement pour longtemps gravé dans mes souvenirs littéraires. Cette oeuvre relate de manière très fantasmatique, l'existence d'une lignée familiale, les Buendia. L'intérêt du roman réside dans un questionnement sur le temps, puisqu'il est à la fois linéaire et cyclique. En effet, d'une génération à une autre, le temps rejoue la même histoire, l'atavisme remet les compteurs à zéro, et on a comme une impression de recommencement perpétuel d'une vie à l'autre. Il y a aussi toute une réflexion sur l'idée de solitude. Les Buendia sont condamnés à la vivre, mais elle n'est pas forcément un mal, au contraire, le bonheur semble prendre forme lorsque les Buendia se retrouvent seuls dans leur demeure de Macondo, après avoir souffert toute leur vie alors qu'ils étaient confrontés à la société environnante. Ainsi, la solitude est présentée comme une sorte de choix de vie vers lequel se tourne forcément ou logiquement l'Homme après avoir tenté en vain de vivre en société. Le bonheur de l'existence n'est tout de même pas absolu dans la solitude. Elle présente bien des revers, avec notamment le sentiment de nostalgie d'un passé exalté car fantasmé. La solitude n'est donc une condition du bonheur que si elle se vit au présent et fait fi des temps anciens et futurs.
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