contact | en savoir plus | aide |
CULTURE | Lecture publique

Accueil > Recherche > Notice complète

  • Recherche simple
  • Recherche avancée
  • Modifier la recherche
  • Liste
  • Panier
  • ImprimerVersion écran
  • Historique
  • Première page
  • Page précédente
  • Notice 6 sur 103
  • Page suivante
  • Dernière page

Notice complète

Localiser une bibliothèque
Bibliothèque Commune Cote Qté Réservable Lien vers le catalogue source
BOUILLON - bibliothèque communale BOUILLON 8-2 1 oui 9000000292255
BOUILLON - bibliothèque communale BOUILLON 8-2*SAR*H 1 oui BOU3860
LIEGE - Centre de ressources B3 (anciennement Chiroux) LIEGE 840-2 SARTRE 2 oui 2100000329422
LOBBES - Réserve centrale (Lobbes) LOBBES R2 - 840 1 oui 65400102034436
TUBIZE - Bibliothèque publique communale de Tubize TUBIZE TA - 8-2T 2 oui TA50337
LIEGE - Centre Multimédia Don Bosco LIEGE 8-2 SAR 1 oui CMDB0A000123413
WAREMME - Bibliothèque libre de Waremme x 8B0 1 oui 4300W1025883
WAREMME - Bibliothèque libre de Waremme x 8B0 78182 1 oui 4300W1052102
Adolphe Max - Bruxelles BRUXELLES 840-2 SAR H 5 oui 0227025995X
Bibliothèque du Mutsaard - LAEKEN LAEKEN 84-2 SAR 2018 3 oui 02400200303
Bibliothèque du Mutsaard - LAEKEN LAEKEN 84:92 SAR 2018 1 oui 0240050622X
FOREST - Biblif FOREST 8-2 SAR 2018 H 2 oui 02970615338
GANSHOREN - Bibliothèque communale GANSHOREN 8-2 SART 1 oui 02670600265
JETTE - Biblio Jette JETTE SART 1 oui 0102001711869
KOEKELBERG - Bibliothèque communale KOEKELBERG 84-2 SAR 2018 1 oui 02420485616
MOLENBEEK - Bibliothèque Taziaux MOLENBEEK 82.09 SART M 1 oui 02160162536
MOLENBEEK - Bibliothèque Béguines MOLENBEEK 82.09 SART M 1 oui 0217021807X
SAINT-JOSSE-TEN-NOODE - Bibliothèque communale SAINT-JOSSE-TEN-NOODE 8-2 SA 783 HU 3 oui 0289106690X
SCHAERBEEK - Bibliothèque Sésame SCHAERBEEK 84-2 SAR 1 oui 2823891030
SCHAERBEEK - Bibliothèque Thomas Owen SCHAERBEEK 84-2 SAR 1 oui 2010961030
PERWEZ - Bibliothèque Au Grimoire d'Eole PERWEZ PRA - R-8-2 1 oui 13600100169747
HERMALLE S/ARGENTEAU - Bibliothèque communale d'Hermalle s/Argenteau OUPEYE 82-2 SAR 1 oui 4680200006011
MARCHE-EN-FAMENNE - Réserve Provinciale de Luxembourg MARCHE-EN-FAMENNE 8-2*SAR*H 4 oui IT21485
MARCHE-EN-FAMENNE - Réserve Provinciale de Luxembourg MARCHE-EN-FAMENNE 8.09/SAR 1 oui 9000002388438

Arrivés en enfer, trois personnages évoquent les circonstances de leur mort et les crimes qui leur ont valu d'être damnés. Garcin, un publiciste, trompait scandaleusement sa femme, Estelle, une jeune bourgeoise, a noyé son enfant et Inès, une employée des Postes, a abandonné son mari. Tous trois se mettent à la torture à force de questions et souffrent de leurs désirs inassouvis.

Vous devez créer un compte pour ajouter des commentaires.
Date : 26/09/2007 - 11:19:49 Auteur : moklos (via Babelio)

« On a cru que je voulais dire par là que nos rapports avec les autres étaient toujours empoisonnés, que c'était toujours des rapports infernaux. Or, c'est tout autre chose que je veux dire. Je veux dire que si les rapports avec autrui sont tordus, viciés, alors l'autre ne peut être que l'enfer. Pourquoi ? Parce que les autres sont, au fond, ce qu'il y a de plus important en nous-mêmes, pour notre propre connaissance de nous-mêmes. Quand nous pensons sur nous, quand nous essayons de nous connaître, au fond nous usons des connaissances que les autres ont déjà sur nous, nous nous jugeons avec les moyens que les autres ont, nous ont donné, de nous juger. Quoi que je dise sur moi, toujours le jugement d'autrui entre dedans. Quoi que je sente de moi, le jugement d'autrui entre dedans. Ce qui veut dire que, si mes rapports sont mauvais, je me mets dans la totale dépendance d'autrui et alors, en effet, je suis en enfer. Et il existe une quantité de gens dans le monde qui sont en enfer parce qu'ils dépendent trop du jugement d'autrui. Mais cela ne veut nullement dire qu'on ne puisse avoir d'autres rapports avec les autres, ça marque simplement l'importance capitale de tous les autres pour chacun de nous. » Jean-Paul Sartre
Consulter sur Babelio

Date : 27/09/2008 - 17:30:43 Auteur : Wictoriane (via Babelio)

HUIS CLOS La pièce en un acte met en scène 3 personnages principaux et un quatrième en tout début, que l'on ne reverra plus. Les personnages sont morts. Ils savent qu'ils sont en enfer mais au début de la pièce, ils ne veulent avouer aux autres pourquoi. Erreur sur la personne, mauvaise foi, circonstances atténuantes ? L'homme, journaliste, a été fusillé en raison de sa fidélité au pacifisme et s'estime épris de liberté alors qu'il n'a été que lâche. Une des femmes est lesbienne et a détruit le couple de son amie, et s'est donné la mort par le gaz. La seconde femme, épouse d'un vieil homme riche, a pris un jeune amant, tué son nourrisson sans remords, avant de mourir d'une pneumonie. Ces trois êtres ne se connaissaient absolument pas avant de se retrouver dans cette anti-chambre de l'enfer. Tour à tour, ils recherchent, supportent le regard de l'autre, bouée de sauvetage ou ancre qui les engouffre tout au fond de leur être. *********** L'enfer, c'est de ne vivre que par le jugement des autres, de ne posséder aucune liberté d'agir. C'est effectivement ce que ces trois là vont devoir supporter. Eternellement. C'est une pièce de théâtre très émouvante, j'ai beaucoup apprécié la lire. --------------- LES MOUCHES La deuxième pièce de théâtre de mon volume Folio présente "les mouches". Toute une histoire pour quelque vrombissement ? Ces mouches pullulent dans Argos (ville mythique durant l'Antiquité) depuis qu'Agamemnon, le roi, a été occis par Egisthe l'amant de sa femme Clytemnestre. Des enfants royaux ne reste qu'Electre, assujettie en servante car Orestre, le petit garçon a disparu quand il avait 3 ans, condamné à être exécuté. Mais Orestre n'est pas mort et revient, 15 ans après le drame, dans sa ville morte vivante. Chaque année, Egisthe organise une cérémonie qui libère les morts de leur tombe et ceux-ci viennent hanter leurs survivants qui doivent leur faire de la place à leurs côtés, asservis à subir le châtiment divin : le remords. A la grande contrariété de Jupiter, qui se régale de tous ces repentirs, Orestre décide de libérer son peuple de cette effroyable culpabilité, de leurs habits noirs et des mouches, images gluantes de la conscience. Orestre connait sa liberté, celle-ci est plus forte que tout au monde, plus forte que les dieux. Pour cela une seule issue : il lui faut tuer Egisthe et Clytemnestre, sa mère. Puis, tel le "Joueur de flûte de Hamelin", Oreste finit par quitter la ville, traînant derrière lui les mouches (les Érinnyes, déesses du remords), prises comme des rats dans son sillage. ************* JP Sartre explique : "Ce que j'ai voulu démontrer dans Les Mouches, c'est qu'il faut être lucide pour pouvoir déprendre la liberté individuelle des comédies où elle se perd. Et le seul outil possible dans ce cas, c'est la responsabilité. Il faut savoir juger du degré de responsabilité individuelle que nous mettons dans nos actes. C'est ce que vivra d'ailleurs Oreste. Oreste ne prendra pas conscience qu'il peut être libre, mais qu'il l'est. Si j'ai utilisé un cadre mythique, c'est pour montrer l'absolu de la liberté, à travers le temps et l'espace. La liberté n'est pas une invention du 20e siècle. Elle est là depuis que l'homme est homme. Il ne faut qu'en prendre conscience". Je n'ai qu'un mot à ajouter : admirable. J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture. A votre tour.
Consulter sur Babelio

Date : 15/10/2009 - 15:03:25 Auteur : Avalon (via Babelio)

J'avais projeté cette lecture depuis déjà pas mal de temps. Au début, j'ai trouvé ça un peu bizarre, les dialogues avaient, pour moi, ni queue ni tête. Cependant, petit à petit, en avançant dans la pièce, j'ai compris où les personnages se trouvaient, de quoi ils parlaient, ... Finalement, j'ai bien aimé et je conseille cette pièce.
Consulter sur Babelio

Date : 20/04/2010 - 12:42:09 Auteur : mondedereve (via Babelio)

Oui fois mille pour Huis clos, moins pour les mouches.
Consulter sur Babelio

Date : 27/06/2010 - 19:23:07 Auteur : vincentf (via Babelio)

"L'enfer, c'est les Autres." Souvent, on ne retient que cette phrase, on l'isole, on dit que c'est de Sartre. Et on passe. Réfléchissons. Que veut dire "l'enfer, c'est les Autres" ? Trois personnes qui ne se connaissent pas, un homme, deux femmes, enfermés ensemble pour l'éternité, le dispositif est simple. Il est infini. Tout est possible, d'autant plus que l'une des femmes aime les femmes, l'autre les hommes. Trio infernal, donc, système de personnages classique au théâtre, réinvinté. Qu'est-ce qui change ? C'est peut-être l'impossibilité de mentir. A soi-même, on peut mentir, à l'autre qui te regarde tout le temps, on ne ment pas, on est "nu comme un vers", on est jugé sans concession, parce que l'on existe que par le jugement de l'autre (il n'y a pas de miroir en enfer, comme il n'y a pas de pal), que dans son regard, seul endroit où l'on peut percevoir son reflet. Garcin n'oubliera jamais sa lâcheté, ne la transformera jamais en héroïsme, parce qu'Inès et Estelle savent, parce qu'elles voient. Huis clos est-elle une allégorie ? un discours sur la vie relle, sur l'existence, si chère à Sartre ? Est-ce que sur terre aussi, l'enfer, c'est les Autres ? Nuançons, l'enfer, c'est la conscience que l'autre a de ma faute qui déteint sur moi. Pour ne pas vivre en enfer, il faudrait donc pousser la responsabilité de chacun de ses actes jusqu'à cette question : "Comment les autres (tous les autres et les autres qui m'entourent) jugeront-ils cette action ?" Le malheur, ce ne serait donc pas la solitude, mais son impossibilité radicale. Qu'est-ce qu'un acte libre ? Pour répondre à la question, Sartre reprend la vieille histoire des Atrides. Oreste venge la mort de son père en tuant son assassin, Egisthe et sa complice, Clytemnestre, qui n'est autre que sa propre mère. Ce qui est frappant, dans la version sartrienne du mythe, c'est qu'il ne se situe pas sur le plan moral. Sartre ne pose pas la question : "Est-ce qu'il a bien fait ?". Il montre un homme qui pose librement un acte et qui l'assume. Ce qui différencie Oreste de tous les autres personnages, c'est qu'il n'est pas rongé par les mouches du remords, que son crime lui appartient, qu'il ne le fuit pas, qu'il en assume seul l'entière responsabilité. Peu importe donc si cet acte, en tant que tel, est bon ou non. Il suffit qu'il soit entièrement libre et assumé jusque dans ses pires conséquences pour qu'il soit juste. Il n'empêche qu'arrivé au terme de la lecture, une question se pose : "Est-ce qu'il a bien fait ?".
Consulter sur Babelio

Il n'y a pas de citation pour cette notice.

Il n'y a pas de suggestion de lecture pour cette notice.

Il n'y a pas de vidéo pour cette notice sur Babelio.

Il n'y a pas de vidéo pour cette notice sur Libfly.

Il n'y a pas d'audio pour cette notice.

Il n'y a pas de mots clés pour cette notice.

Information non disponible.

  • Première page
  • Page précédente
  • Notice 6 sur 103
  • Page suivante
  • Dernière page