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Notice complète

13/135
Le Cycle des contrées. 01 : Les jardins statuaires
Auteur :
Abeille, Jacques
Sujet :
Fantasy
Roman pour jeune adulte
Type de document :
Livres

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Bibliothèque Commune Cote Qté Réservable Lien vers le catalogue source
LIEGE - Centre de ressources B3 (anciennement Chiroux) LIEGE 840 ABEILLE 1 oui 2100004608591

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Date : 28/07/2010 - 19:02:26 Auteur : liliba (via Babelio)

Tout d'abord, le livre est magnifique. La couverture, qui peut s'ouvrir des deux cotés, est illustrée de dessins de François Schuiten qui, lorsqu'il a découvert ce roman, a contacté l'auteur pour lui montrer à quel point leurs imaginaires étaient parallèles et comment les écrits de l'un correspondaient aux dessins de l'autre. On a donc un beau livre en main, qu'on contemple avec plaisir avant que de se plonger dans l'histoire. Car il faut ici effectivement bien plonger, s'engouffrer dans ce récit abracadabrant, fantastique, magique, se laisser porter par les mots de l'auteur et les évènements qui surviennent, se laisser envahir par cette atmosphère toute particulière... Nous sommes dans un pays indéterminé, à une époque indéterminée. Un voyageur arrive dans une auberge quasi abandonnée, habitée par le seul aubergiste, homme taciturne et parfois presque vraiment mal-aimable. Il est dans une contrée qu'il ne connaît pas et lorsqu'un homme du pays se présente à l'auberge et se propose de lui servir de guide et de lui faire découvrir le domaine voisin, il accepte avec plaisir. Il est loin de se douter de ce que la découverte du domaine aura comme répercussions sur sa vie. Car ici, ce qu'on cultive, ce ne sont pas carottes ou navets comme ailleurs, non, on cultive des statues. Vous avez bien lu, oui, des statues. Et là est tout l'art, le grand art de l'auteur qui arrive à nous emmener sur les pas de ce voyageur dans ce monde étrange et à nous faire découvrir cette société très organisée, hiérarchisée, aux coutumes ancestrales, sans que cela nous paraisse totalement saugrenu ou incroyable. Les statues sortent de terre comme des champignons, et les jardiniers présents sur les domaines les traitent avec grand soin, taillant, nettoyant, bouturant, élaguant comme s'il s'agissait d'un rosier. Les statues grandissent et arrivées à maturité, sont emportées pour être vendues sur d'autres domaines ou dans d'autres contrées. Certaines parfois meurent ou tombent malades et l'on doit alors en toute hâte suivre les consignes drastiques imposées par les lois de ce pays. Suite sur Les lectures de Lili
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Date : 06/10/2010 - 18:12:06 Auteur : lauravanelcoytte (via Babelio)

Par Thierry Clermont 06/10/2010 | Mise à jour : 17:31 Réagir Jacques Abeille, cet écrivain, aussi rare que secret, est l'auteur des Jardins statuaires . Un roman à l'histoire mouvementée, enfin réédité. Bordeaux, dans la clarté douce de l'été finissant. Entre l'esplanade des Quinconces et l'entrepôt Lainé. Jacques Abeille connaît la ville comme sa poche; il a débarqué là voici plus d'un demi-siècle, en 1959, à dix-sept ans. Elle apparaît ici ou là, dans la trentaine d'ouvrages qu'il a publiés, sous le nom de Terrèbre, comme une ténèbre de terre. «Je rêve de voir Bordeaux plongée dans une eau-forte» ,lâche l'ancien professeur d'arts plastiques, qui a découvert sur le tard qu'il était daltonien. La récente réédition de son chef-d'oeuvre, Les Jardins statuaires, a remis Jacques Abeille sous les projecteurs. Publié une première fois par Bernard Noël chez Flammarion en 1982, le roman a connu une destinée pour le moins erratique. «Je ne voulais plus en entendre parler, je considérais Les Jardins comme définitivement maudit», soupire-t-il. Entamé en 1975 avec un premier jet écrit en moins de six mois, ce pavé est accepté par Régine Deforges, mais la maison d'édition fait faillite alors qu'il vient de signer son contrat. Après plusieurs refus, il est finalement édité, mais quelques mois plus tard, les entrepôts Flammarion partent en fumée. Pourtant, depuis près de trente ans, quelques inconditionnels évoquent sotto voce Les Jardins statuaires comme un mot de passe: le livre était devenu culte. Un roman d'une large puissance poétique, entre onirisme et fantastique, dans lequel le narrateur erre dans des contrées hostiles, interdites à l'étranger, où les femmes forment une caste et où l'on fait pousser des statues de pierre. «Ce roman est sa propre métaphore, il avance par béances successives.» C'est grâce à l'opiniâtreté de deux jeunes éditeurs que le roman revit aujourd'hui: Frédéric Martin et Benoît Virot. Entre-temps, il avait été réédité par Joëlle Losfeld en 2004, dans une indifférence unanime… Aurait-on changé d'époque? Le roman a même retenu l'attention des jurés du prix Wepler. «Je vois d'un bon oeil le retour de l'heroic fantasy en littérature, le succès de Tolkien ou même de Harry Potter l'atteste.» Surréalisme d'aujourd'hui Pour Abeille, tout avait mal commencé. Fils naturel, il devient orphelin dès l'âge de deux ans. Son père, responsable délégué de la Région militaire Normandie-Bretagne, est arrêté, torturé, puis assassiné par la Gestapo. L'enfant est recueilli par son oncle de préfet, frère jumeau de son père, en 1944. Pendant quinze ans il le suit dans la France des départements et jusqu'en Guadeloupe où il restera deux ans, avant d'embarquer pour Bordeaux. Il côtoiera Malraux, de passage aux Antilles en 1958. «Je vivais mal le fait qu'on me fasse sentir que j'étais un enfant adultérin, je me réfugiais dans la lecture, j'apprenais le créole que j'adorais parler. Je voulais être un bâtard héroïque.» Il s'éveille à Nerval: «Ce fut ma grande révélation. J'ai compris qu'on pouvait sauver sa vie par le rêve. La matière du rêve est si féconde. Je me sens proche des surréalistes, surtout de leurs précurseurs, mais je ne comprends pas qu'on ait accordé cette importance outrée à Lautréamont et Rimbaud. Mais je me considère toujours comme surréaliste. Pour moi, l'acte d'écrire, c'est l'épanchement du rêve dans la vie réelle.» Il publie son premier livre en 1971, sous le pseudonyme de Bartleby; un bref récit érotique écrit trois ans auparavant et publié par Régine Deforges qui l'encourage. Le titre: La Crépusculaire, le sous-titre : La fatalité, la forêt, la nuit. Bartleby, un hommage à Melville dont il découvre Mardi, illustrée par Max Ernst. Récits, poèmes, essais (dont un sur l'artiste Pierre Molinier), Abeille a bâti une oeuvre bien singulière, quelque chose, pour simplifier, entre Gracq, Mandiargues et Lovecraft, et fidèle au triptyque formé par l'onirisme, le fantastique, l'érotisme. La suite des Jardins a été publiée en 1986 sous le titre Le Veilleur du jour, «qui constituait le contrepoint au précédent», précise-t-il. Puis, suite au changement de direction, Flammarion lui a fermé ses portes. Les autres grands éditeurs de même. Pourtant, en 2006, il publie au Mercure de France Belle humeur en la demeure , roman narrant une liaison ancillaire, «sorte de maison Usher sauvée par Cendrillon», et qui passe inaperçu. Dans un autre registre, Abeille a également été attiré par le théologien protestant Jacques Ellul (dont le fils est le dédicataire des Jardins ) qui n'a cessé de dénoncer la technocratie positiviste. D'ailleurs, Abeille envisage d'écrire un manifeste sur la liberté et l'amour, inspiré de la pensée d'Ellul. Aujourd'hui, à 68 ans, il vit entre Bordeaux et Libourne. Parallèlement à l'édition des Mers perdues, également illustré par François Schuiten, il vient d'achever Un homme plein de misère, titre inspiré d'une Pensée de Pascal: «Un roi sans divertissement est un homme plein de misère.» Il constitue le troisième volet de sa tétralogie baptisée «Le Cycle des contrées», ouverte par ses Jardins. «J'attends que le lecteur m'accompagne dans l'impossible.» Nous l'attendons aussi. Les jardins statuaires de Jacques Abeille, Attila, 472 p., 24 €. Par Thierry Clermont
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Date : 02/01/2011 - 22:00:12 Auteur : Emma-saru (via Babelio)

un livre de facture magnifique et totalement envoutant. comment a-t-on pu passer à côté pendant si longtemps. C'est une oeuvre magnifique, essentielle !
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Date : 28/04/2011 - 08:39:50 Auteur : Malaura (via Babelio)

Voyageur en quête d'ailleurs, le conteur de cette histoire, pénètre dans la contrée des jardins statuaires où les hommes d'adonnent à la culture des statues. Fasciné, le narrateur parcourt le pays.Mais les coutumes de ce peuple le laissent perplexe tant elles regorgent de rites où spontanéité et libre arbitre ont bien peu de part.Peu à peu, il sent se fissurer le sentiment utopique d'une société idéale. Il s'aventure alors dans le Nord du pays,à la recherche d'un légendaire chef à la tête des peuples nomades des steppes qui menaçerait l'ordre des jardins statuaires. Récit de voyage fantastique, quête initiatique, allégorie, Les Jardins Statuaires, échappent à toutes classifications.C'est qu'ils sont tout cela à la fois, aussi méticuleux dans la description quasi-ethnologique d'une civilisation aux frontières du mythe, que dans le travail d'orfèvre de leur forme écrite.La langue de J.Abeille, à ce point ciselée, sertie de rêves, enchâssée d'émotions, vaste pays lui-même à découvrir, est un bijou précieux, un chef-d'oeuvre de la littérature de l'imaginaire qu'une série d'infortunes avait bien trop longtemps soustrait aux regards. Superbe
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Date : 15/05/2011 - 00:24:47 Auteur : Malaura (via Babelio)

« Je vis de grands champs d'hiver couverts d'oiseaux morts. Leurs ailes raidies traçaient à l'infini d'indéchiffrables sillons. Ce fut la nuit. J'étais entré dans la province des jardins statuaires » Ainsi débute le périple inédit du conteur de cette histoire, voyageur en quête d'ailleurs, pénétrant dans la contrée mystérieuse des jardins statuaires. Dans ce pays divisé en domaines ceints de hauts murs et bordés de larges rues austères, les hommes d'adonnent à une bien étrange activité, la culture des statues. Aussi délicates que des plantes, les statues sortent de terre en jeunes pousses tendres et fragiles, croissent et se développent sous les soins constants des hommes jardiniers, se transformant ainsi en sculptures guerrières, nymphes ou cariatides, idoles de marbre ou figures d'airain selon la qualité de la terre d'où elles ont pris racine. Fasciné par la vision d'un monde où règnent tant de paix et d'harmonie, le voyageur-narrateur parcourt le pays, fait halte dans les nombreux domaines, se familiarise avec une population dont il désire entreprendre le récit circonstancié mais dont les us et coutumes ne tardent pas à le laisser perplexe tant ils regorgent de rites, de gestes et d'actions dans lesquels la spontanéité et le libre arbitre n'ont finalement que bien peu de part. Tout ici semble régi par des codes et des règles, des cérémonies et des chants qui scandent la vie de la communauté. Ainsi, la femme, être invisible en cette contrée, cloîtrée à l'abri des regards masculins - hormis ceux de son époux - dans un jardin labyrinthique. Ainsi l'étrange rôle du gardien du gouffre ou le sort réservé aux orphelins, ou encore la douloureuse condition des femmes non-mariées, reléguées au rang de filles perdues. A mesure qu'il pénètre à l'intérieur des terres, le narrateur sent se fissurer le sentiment utopique d'une société idéale dont il s'était préalablement laissé bercer. Progressivement lui parviennent des rumeurs de rébellion, des échos encore informels sur un jeune chef avide de conquêtes, à la tête des peuples nomades des steppes. Le voyageur s'aventure alors dans les territoires arides délimitant les frontières du Nord du pays, à la recherche de ce légendaire jeune homme qui menace l'ordre fixe, l'immobilité autarcique des jardins statuaires. Heureux le lecteur qui pénètrera dans le monde paisible et bienveillant des jardins statuaires ! Le bonheur qui sera le sien de découvrir ou redécouvrir un chef-d'oeuvre trop longtemps méconnu ! C'est que l'histoire de ce manuscrit comme frappé du sceau d'une malédiction, serait elle-même digne d'un roman. En effet, écrit par le romancier et peintre Jacques Abeille en 1982, Les Jardins Statuaires n'ont cessé de se dérober à l'édition. Manuscrit perdu, incendie, faillite…une série d'infortunes a longtemps soustrait aux regards l'ampleur de ce chef-d'oeuvre de la littérature de l'imaginaire. Seuls, quelques rares et fervents amateurs de l'étrange, avaient jusqu'ici hissé Jacques Abeille au rang des auteurs culte. Trente ans plus tard, les éditions Attila mettent un terme au sortilège en rééditant ce somptueux récit qui peut enfin ouvrir grands les portes de son ailleurs aux lecteurs-voyageurs que nous sommes. Le sort s'est désormais inversé ; c'est nous-mêmes dès à présent qui sommes ensorcelés, pris par la magie d'un phrasé aux forts pouvoirs magnétiques et l'expression d'une pure poésie aux accents magnifiquement évocateurs et enchanteurs. Récit de voyage, conte fantastique, quête initiatique, roman onirique, allégorie, Les Jardins Statuaires, échappent à toute velléités de classification. C'est qu'ils sont tout cela à la fois, aussi méticuleux dans la description quasi-ethnologique d'une civilisation aux frontières du mythe, que dans le travail d'orfèvre et la qualité exceptionnelle de leur forme écrite. A la narration minutieuse des principes de vie d'une société, comparable aux écrits d'un Lévi-Strauss, aux explorations d'Utopie d'un Thomas More ou aux pérégrinations d'un Candide, se joignent le surréalisme d'un Buzzati et la poésie extatique des romantiques du XIXème siècle. La langue de Jacques Abeille, à ce point ciselée, sertie de rêves, enchâssée d'émotions, vaste pays lui-même à découvrir, est un bijou précieux que tous les amoureux des mots, les épris de littérature et d'imaginaire se feront une intense joie d'appréhender. « Les réseaux se nouent, se superposent, s'effacent. Les signes pullulent. Il faut que le regard s'abîme. Pourtant d'autres contrées sont à venir. Il y aura des pays… »
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